Prévention n Chacun des 28 800 pèlerins algériens a reçu 50 masques de protection en prévision des risques liés à l'apparition du syndrome respiratoire sévère du Moyen-Orient (coronavirus). «Avant leur départ, les pèlerins ont reçu chacun 50 masques de protection en prévision des risques liés à l'apparition, en Arabie saoudite, du syndrome respiratoire sévère du Moyen-Orient par le nouveau coronavirus», a précisé jeudi dernier le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Un premier groupe de 200 hadjis a quitté mercredi dernier l'aéroport international Houari-Boumediene (Alger) à destination des deux Lieux Saints de l'islam, alors que le dernier délai pour le dépôt du dossier de visa pour le pèlerinage est fixé par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales au 23 septembre prochain. «Un guide du pèlerin comportant d'importantes consignes et recommandations sanitaires a été remis à chacun d'eux», ajoute le ministère. L'Arabie saoudite est le premier foyer du coronavirus et le pays le plus touché par cette maladie qui provoque des problèmes respiratoires, une pneumonie et une insuffisance rénale rapide. Deux nouveaux décès dus au coronavirus ont été recensés, jeudi dernier, en Arabie saoudite, ce qui porte à 49 le nombre total de morts à cause de cette maladie. Trois nouveaux cas de contamination par ce virus dont l'origine est encore inconnue ont été signalés, portant à 107 le nombre de cas dans le royaume depuis l'apparition de la maladie en septembre 2012. Durant leur séjour en Arabie saoudite, les pèlerins algériens seront encadrés par la mission médicale algérienne composée de 100 praticiens, toutes spécialités confondues, dont un grand nombre de femmes, a souligné le ministère, notant que cette mission dispose de 11 tonnes de médicaments. La prise en charge sera assurée dans les annexes médicales de la mission dont une centrale et quatre de proximité à La Mecque, une centrale et deux de proximité à Médine et une autre à Djedda, ainsi que deux hôpitaux mobiles. «Tous les candidats au hadj ont subi des visites médicales spécialisées à l'effet de s'assurer de leur aptitude à accomplir ce rite», a assuré le ministère de la Santé. Ainsi, les candidats au hadj souffrant de maladies chroniques lourdes et invalidantes nécessitant un suivi médical permanent (insuffisance rénale, graves maladies cardiaques, maladies mentales...) où dont l'état physiologique ne permet pas de gros efforts (femmes enceintes) ont été «dispensés». Ceux qui ont été déclarés «aptes» à l'accomplissement du hadj ont bénéficié, avant leur départ, de la vaccination anti-méningocoque et antigrippale, a indiqué le département de la Santé. A. B.