Education : l'Ecole internationale d'Algérie à Paris bientôt livrée - La nouvelle Ecole internationale d'Algérie en France devrait, une fois les travaux terminés, accueillir les élèves des premier et deuxième paliers de l'enseignement général dispensé aux enfants de la communauté nationale établie en région parisienne. Le site de la rue Boileau, situé dans le 16éme arrondissement de Paris, où était dispensé l'enseignement primaire et moyen, accueillera alors les élèves de l'Enseignement secondaire, jusqu'alors, scolarisés dans un site situé à la rue des Eaux, au même arrondissement, mais dont la vétusté ne répondait pas à la demande pédagogique exprimée. D'une superficie de près de 2000 M?, le nouveau site de l'Ecole algérienne comprendra quelque 25 classes, et sera doté de laboratoires de langues, d'initiation à l'outil informatique et d'un réfectoire qui permettra aux élèves de se restaurer sur les lieux mêmes de leur scolarisation. Ce nouveau site dont les travaux ont débuté le 4 mars dernier et sur lequel s'activent plusieurs entreprises, sera livré au début du mois de décembre prochain. Automobile : vers la construction d'une usine de véhicules utilitaires - Le holding privé Arcofina et le constructeur automobile public chinois Faw ont signé hier samedi un accord de partenariat pour la réalisation d'une usine d'assemblage de véhicules utilitaires en Algérie. L'accord prévoit un investissement initial de 5 milliards de DA pour cette future usine qui produira dans un premier temps 10.000 véhicules. Ce partenariat, basé sur la règle d'investissement (51%-49%) vise aussi le développement d'un réseau national de sous-traitance avec l'objectif d'arriver, après trois ans de la mise en service de l'usine, à un taux d'intégration de plus de 40%. Il est prévu la création dans une première phase de 1.000 emplois, selon le PDG d'Arcofina qui n'a pas donné d'indication sur le lieu d'implantation de cette unité. Les deux partenaires travailleront dans le respect des règles régissant l'investissement et les facilitations accordées par le gouvernement algérien notamment en ce qui concerne l'attribution de l'assiette foncière. Le patron du groupe chinois a de son côté souligné l'importance du marché algérien qui permettra à Faw à l'avenir de pénétrer les marchés africains et européens. Pêche/ Un projet de loi pour une retraite anticipée aux marins - La Chambre nationale de la pêche et l'aquaculture prépare actuellement un projet de loi visant à réduire la durée légale d'exercice du métier de marin en vue de son admission à la retraite. En vertu de ce projet qui sera soumis à l'APN, la réduction de la durée d'exercice requise pour le départ en retraite passera de 32 ans à 25 ans pour tous les travailleurs de la mer. Pour cette instance, il est quasiment impossible pour le marin pêcheur d'exercer cette activité durant 32 ans. « C'est un métier difficile, dangereux et à risque, d'où notre proposition de réduire la durée requise à 25 ans pour partir à la retraite », a indiqué M. Akab responsable de la Chambre. En collaboration avec le ministère de la pêche et des ressources halieutiques, la Chambre compte améliorer le cadre social des marins, à l'exemple de la classification dont ont bénéficié l'armateur, le mécanicien et le pêcheur. Les nouvelles mesures prises pour le secteur de la pêche contenues dans la loi de finances 2014 offrent davantage d'opportunités pour développer le secteur et aider les professionnels. Ecosocial/ la population aisée dépense 7 fois plus que les autres - La population la plus aisée en Algérie s'est accaparée de 40% des dépenses annuelles des ménages algériens, soit une dépense 7,4 fois supérieure à celle de la population la plus défavorisée, durant la dernière décennie, selon les résultats d'une enquête réalisée par l'Office national des statistiques (ONS). L'enquête décennale a montré une disparité dans les dépenses de consommation des ménages entre les différentes catégories de la population durant la période allant de 2000 à 2011. En effet, la catégorie la plus aisée de la société algérienne, soit 20% de la population s'est accaparée des dépenses annuelles des ménages algériens, alors que les 80% restants de la population et qui regroupent différentes catégories, n'ont absorbé que 60% du total annuel. En sommes, la population aisée dépense 7 fois plus que la catégorie défavorisée.