Les participants au 2e Salon national de la photographie, ouvert, hier, à la maison de la culture Moubarek-El-Mili de Mila, ont soutenu que la photo constitue «un art à part entière et une mémoire de vies individuelles et collectives». Placé sous le thème : «Photo d'aujourd'hui, mémoire de demain», ce salon de deux jours qui réunit 40 artistes venus de 30 wilayas, a réussi à drainer un large public à l'ouverture de la manifestation. «La photographie, c'est ma vie, mon oxygène et mon gagne-pain», a affirmé Mourad Amraoui, photographe à Oum El-Bouaghi, qui a commencé à exercer ce métier en 1968. Pour Youcef Lahreche, de Ouargla, la photographie c'est «avant tout des portraits et des paysages naturels» à l'exemple des horizons infinis du Sahara.Un avis que semble partager une artiste venue de Tizi Ouzou, Farida Chikhi, qui expose des photos de la nature très suggestives à la manière d'œuvres plastiques. Yacine Hamoudi de Béjaïa, a utilisé, quant à lui, son objectif pour montrer tout le potentiel esthétique que permettent les nouvelles technologies de l'information et de la communication, mises au service de la mise en valeur des atouts touristiques naturels de l'Algérie. Des ateliers techniques et des visites guidées vers les sites naturels et historiques de Mila sont prévus en marge de ce salon ouvert en présence des autorités locales. APS