Constat - En match avancé de la dernière journée de la phase aller, hier, les Canaris ont montré plusieurs signes de faiblesse face aux Sanafir. La JSK, qui restait sur une belle qualification en Coupe d'Algérie face à l'USMA, est redescendue de son nuage en cédant les trois points, hier, et pour la première fois à domicile, au CSC. Dans cette ultime journée de cette première manche de la saison, les Canaris espéraient finir en beauté, mais loin s'en faut. Les choses ont mal tourné pour les hommes d'Aït Djoudi, en se faisant surprendre par des Sanafir qui ne s'attendaient certainement pas à un tel exploit. Pourtant rien ne présageait une telle issue pour cette rencontre, qui a drainé la grande foule. Tout était en faveur des locaux, pour ne faire qu'une seule bouchée de leurs hôtes du jour, d'autant qu'ils (les joueurs de la JSK) avaient le moral gonflé à bloc et étaient confiants pour enchaîner un succès qui leur permettrait de boucler la manche aller sur une bonne note. Une victoire qui leur permettrait aussi de conserver seuls la troisième loge, à défaut de se voir propulsés à la deuxième place. Cependant, et comme nous l'avions rappelé dans notre précédente édition, «un match n'est jamais gagné d'avance», et voilà que cela est venu se vérifier avec ce revers inattendu des Jaune et Vert. Les Kabyles ratent, ainsi, une autre bonne occasion de se rapprocher du duo de tête et de passer une trêve au chaud. Hier, les bourreaux de la JSK avaient pour noms Maïza et Boulemdaïs, deux anciens joueurs du club, qui ont permis aux gars de l'antique Cirta de repartir avec la totalité du gain et tout s'est joué dans le dernier quart d'heure de la partie. Les Canaris, et après avoir raté un penalty par Ebossé, ont réussi à trouver le chemin des filets par l'intermédiaire du rentrant Beziouen. Un but venu réchauffer l'ambiance chez les milliers de fans présents dans les gradins. Cependant la joie des locaux et de leur galerie ne fut que de courte durée, puisque six minutes après, Maïza parvient à remettre les pendules à l'heure sur une tête qui est allée se loger dans la cage de Asselah. Une égalisation qui vient récompenser, à cinq minutes de la fin, les efforts des capés du duo Laâouar-Gaouaoui, qui se sont beaucoup dépensés. Rejoints à la marque, les Canaris sont repartis en attaque pour tenter de reprendre l'avantage, mais toutes leurs tentatives furent vaines. Contre le cours du jeu, ce sont les visiteurs qui parviendront à prendre le dessus en inscrivant un second but. Un penalty transformé par Hamza Boulemdaïs qui s'est chargé se de faire justice, après avoir été mis au sol par le portier Asselah (90'+4). Ce qui a mis les Canaris à genoux, concédant ainsi leur première défaite à domicile. Une contre-performance qui vient s'ajouter aux trois faux pas subis respectivement face à l'USMA, à l'ESS et au MOB. Une perte de neuf points qui prive la JSK de finir la phase aller en tête du classement avec à la clé le titre honorifique de champion d'hiver. L'ire Aït-Djoudi : «Des erreurs de débutants» «Nous aurions pu gagner le match, mais la chance nous a tourné le dos. Nous nous sommes créé des occasions que nous n'avons malheureusement pas concrétisées. Le penalty raté par Ebossé a été, je pense, le tournant du match. il a, à mon avis, influé négativement sur le joueur, qui a été complètement déconcentré. Après l'ouverture du score, mes joueurs sont tombés dans le piège de la facilité et le CSC en a profité pour égaliser et inscrire un deuxième but. C'est une équipe qui est venue pour jouer le contre et elle a réussi son coup. Nous avons commis des erreurs de débutants que nous avons payées cash. J'aurais accepté facilement le nul, mais une défaite c'est vraiment difficile à digérer. Je demande pardon à nos supporters.» USMA Ferhat évoque le contact avec le FC Sochaux Le milieu de terrain offensif de l'USMA, Zineddine Ferhat, a indiqué qu'il ne disposait, jusque là, que d'un seul contact officiel émanant du FC Sochaux. «Seul le FC Sochaux, par le biais de son entraîneur Hervé Renard, m'a proposé officiellement de rallier ses rangs en vue de la deuxième partie de la saison», a-t-il déclaré. Concernant le contact avec l'autre club français, Montpellier, où vient d'atterrir son ancien entraîneur à l'USMA, Courbis, le natif de Bordj Ménaïel dira : «Certes, je suis toujours en contact avec Courbis, qui était mon entraîneur à l'USMA, mais à aucun moment il ne m'a proposé de le rejoindre à Montpellier. Je ne sais pas toutefois s'il a évoqué le sujet avec mon père qui s'occupe de mes affaires». «Pour le moment, je suis concentré sur mon club avec lequel je suis lié par un contrat jusqu'en 2016. J'espère également réaliser une bonne deuxième manche de championnat, car j'ambitionne toujours d'être retenu dans la liste des 23 joueurs de la sélection algérienne en vue du Mondial-2014», conclut-il. USMH Ouverture prochaine du capital social La direction de l'USMH a décidé d'ouvrir le capital de sa société sportive par actions à d'éventuels investisseurs privés ou publics, après l'annonce par son président Mohamed Laïb de sa démission. Le conseil d'administration de l'USMH, qui vient de tenir une réunion urgente, souhaite par cette procédure enregistrer la venue de nouveaux investisseurs à même de permettre au club de mettre un terme à ses innombrables problèmes financiers. La crise financière d'Essafra a atteint son paroxysme cette saison entraînant des grèves à répétition des joueurs pour réclamer la régularisation de leur situation financière. Cela s'est répercuté sur les résultats des protégés de l'entraîneur Charef qui occupent actuellement la 11e position au classement devançant de trois unités le premier relégable, le CABBA. Laïb, qui subit une énorme pression de la part des joueurs et des supporters, a fini par jeter l'éponge. Il officialisera son départ de la présidence du club mardi prochain. Dans les milieux du club banlieusard de la capitale, l'on évoque avec insistance l'éventuelle arrivée de Saïd Allik, l'ex-président de l'USMA, à la tête de l'USMH, lui qui avait porté les couleurs de cette formation par le passé en tant que joueur.