Résumé de la 10e partie - Smaïl découvre que la jeune femme qui lui a offert l'hospitalité est rongée par le chagrin et la solitude. Lorsque Smaïl rouvre les yeux, il est 9h. Dans un premier temps il se demande où il est. Puis quand il regarde à sa gauche et qu'il voit la belle Hayat à côté de lui, il se rappelle tout. Il se tient la tête et se dit intérieurement avec horreur : «Oh ! Mon Dieu ! Qu'ai-je fait ! J'ai passé la nuit avec une femme qui n'est pas la mienne !» Smaïl à ce moment-là est tiraillé par des idées noires et contradictoires. D'abord, il se dit qu'il n'y a pas lieu de regretter ce qu'il vient de faire parce qu'il a éprouvé énormément de plaisir avec Hayat... Un plaisir que sa femme ne lui a pas donné depuis des années. Et puis Hayat, il est obligé de le reconnaître, est beaucoup plus attirante que sa femme. Puis, il se dit que ce qu'il a fait est dangereux parce que cette femme doit avoir des frères, des cousins, des beaux-frères... Si jamais l'un d'eux le découvre là chez elle, il serait capable de le tuer. Et puis son mari était peut-être encore en vie. Elle lui a dit qu'il était mort, mais en fait cela reste des propos en l'air. Elle lui a peut-être dit qu'il était mort juste pour qu'il cède à ses avances. Il se redresse et s'assied sur le bord du lit. Il veut se lever mais la jeune femme le retient en saisissant son bras : — Oh Smaïl tu ne vas pas t'en aller, aujourd'hui. — Ah ! Bonjour Hayat... Il faut que m'en aille. — Où ? — Je rentre chez moi. — Oh ! non s'il te plaît reste encore aujourd'hui et cette nuit. De toutes les manières tu m'as dit que ta famille ne t'attendait que demain. — Oui...c'est vrai... — Tu ne te sens pas bien avec moi ? — Euh...je... — S'il te plaît, ne me raconte pas d'histoires. Dis-moi la vérité, je t'en supplie. — Au revoir, Hayat... — Tu ne peux pas sortir... Toutes les portes sont verrouillées. — Mais qu'est-ce que tout cela veut dire ? (A suivre...)