L'attaquant brésilien, Rivaldo, a vertement critiqué «la honte» de l'organisation défaillante et coûteuse du Mondial au Brésil, après avoir rejoué, mercredi dernier, à 41 ans, pour le club de Mogi Mirim qu'il préside. «J'ai déjà dit à plusieurs reprises que le Brésil n'était pas en mesure d'organiser une Coupe du monde. Ce sera difficile et le Brésil va avoir honte», a-t-il déclaré dans un entretien. Rivaldo, champion du monde avec le Brésil en 2002, a notamment dénoncé le fait que certains stades du Mondial deviendraient des «éléphants blancs», coûteux et sans la moindre utilité après la compétition. «Nous savons que le Brésil a bien d'autres priorités. Nous avons beaucoup plus besoin de construire des écoles, des hôpitaux ou des prisons que des terrains de football. On dépense tellement d'argent pour un mois», a-t-il critiqué. En juin dernier, pendant la Coupe des Confédéra- tions, en pleine fronde sociale des Brésiliens contre l'indigence des services publics, la corruption et la facture publique du Mondial. Rivaldo avait déjà critiqué l'organisation du Mondial. Il avait exprimé sa douleur à la suite du décès de son père, qui n'avait pas reçu les soins appropriés dans un hôpital de Recife, au nord, après un accident.