Les élèves de 3e année secondaire auront tout le temps de se préparer pour les épreuves du baccalauréat, prévues pour le 1er juin prochain. Baba Ahmed a, en effet, annoncé, hier, que le programme qui leur est dispensé s'arrêtera vers la fin avril ou début mai prochains. Le ministre de l'Education a rappelé que les épreuves ne porteront que sur les cours dispensés. C'est ce qu'a affirmé hier à Alger le ministre de l'Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed, dans une déclaration à la presse en marge d'une cérémonie organisée au niveau du lycée de Mathématiques de Kouba en l'honneur des femmes du secteur de l'Education. «Les élèves seront ainsi en mesure de réviser leurs cours et se préparer aux épreuves du bac blanc», a ajouté M. Baba Ahmed rappelant à cette occasion que "les sujets des examens de fin d'année ne porteront que sur les cours effectivement dispensés durant l'année scolaire 2013-2014». Réaffirmant en cela une précédente déclaration dans laquelle il soulignait qu'il est inconcevable d'interroger les élèves sur des cours non donnés. Pour M. Baba Ahmed, le concept de seuil de la limitation des cours signifie pour son secteur que le candidat au baccalauréat «ne sera interrogé que sur les cours effectivement dispensés durant l'année scolaire». Après avoir rappelé que le taux de suivi de la grève «n'avait pas dépassé les 10% au niveau des écoles primaires et des collèges et oscillait entre 18% et 20% dans les lycées, le ministre a précisé que les heures pédagogiques perdues» «pourraient être récupérées en annulant les épreuves du deuxième trimestre et en ne tenant compte que des notes des devoirs». A une question sur le déroulement des rattrapages des cours perdus en raison de la grève, le ministre de l'Education s'est dit confiant quant à la possibilité de récupérer ces cours eu égard aux mesures prises par la tutelle dans ce sens. Dans ce contexte, le ministre a rappelé que le plan de rattrapage décidé par le ministère de l'Education avait donné aux établissements éducatifs, après la fin du débrayage, la latitude de tracer leurs propres programmes de rattrapage selon leurs spécificités et le retard enregistré. Concernant la question des ponctions sur salaires des enseignants ayant observé la grève pendant plus de trois semaines, M. Baba Ahmed a rappelé la décision du ministère d'«ajourner cette décision jusqu'après le rattrapage des cours perdus». «S'il s'avère que des enseignants ont refusé de rattraper les cours perdus, il sera procédé à une ponction sur leur salaire et cette mesure ne concernera, bien évidemment, pas les enseignants qui se conforment aux plans de rattrapage», a précisé le ministre.