Résumé de la 2e partie ■ Les enfants marchèrent pendant trois jours à la recherche de la rose qui guérit. Arrivés à l'orée d'une forêt, ils aperçurent un géant, qui tenait à la main une énorme massue... Qui vous a permis d'entrer dans cette forêt ? Encore un pas et je vous écrase comme des fourmis, dit le géant. Louis-Simon sortit son sifflet et siffla une fois. Le géant se trouva pétrifié, le bras levé. Il geignait, criait tant et si bien que ses frères ne tardèrent pas à arriver à son secours. Louis-Simon siffla une nouvelle fois et tous les géants se retrouvèrent immobiles comme des statues de marbre. Les enfants traversèrent la forêt sans encombre et arrivèrent aux portes du château. Ils frappèrent et un homme petit et tout rabougri vient leur ouvrir. — Que voulez-vous, demanda l'homme ? — Nous voudrions rentrer dans le château de la rose qui guérit, dirent les enfants. Un sourire mauvais passa sur son visage. Il se retira pour laisser passer les enfants. — Mais entrez donc, dit-il sur un ton sarcastique. Dès qu'ils furent dans le donjon, la porte se referma avec fracas et les deux enfants se regardèrent, un peu effrayés. — Montez, leur ordonna-t-il. Ils pénétrèrent dans une salle immense éclairée par d'innombrables chandeliers. - Je suis le Seigneur de ce château. Il faut que vous sachiez que ceux qui pénètrent ici, n'en ressortent jamais plus. Vous serez désormais mes esclaves et vous me servirez. Les enfants acquiescèrent tout en ne quittant pas des yeux la clé en or suspendue au mur. Le sorcier, car c'était un sorcier, se rendit compte de l'intérêt qu'ils portaient à la clé et les avertit : — C'est la clé qui ouvre les appartements où se trouve la rose qui guérit. Si l'un de vous deux touche à cette clé, vous serez puni de mort. Lorsque le soir vient, de nombreux esclaves servirent le sorcier. Il appela Marie-Pascale et Louis-Simon. — Versez moi du vin et découpez ma viande. J'exige que vous obéissiez à tous mes ordres. Au moindre écart, je vous tue tous les deux. Les enfants s'exécutèrent tout en lançant des regards vers la clé en or. Dès que le sorcier commença à manger, Louis-Simon sortit son sifflet et siffla une seule fois. Il resta figé sur place. Son bras était immobile à hauteur de sa bouche, une cuisse de poulet à la main. Il se mit à hurler mais personne ne put venir à son secours ; tous les esclaves étaient eux aussi cloués sur place. Il vociférait, tempêtait. (A suivre...)