Le rendez-vous est encore une fois donné. Le numéro 9 de Bendir, un magazine entièrement dédié au 9e art est sur dans les étals et les librairies. Les amateurs de la bande dessinée et aussi du manga (bande dessinée dans le style japonais) peuvent aller se procurer un exemplaire. Le prix défie toute concurrence. Contrairement aux autres magazines dont le prix de vente est fixé à 200 DA, Bendir, un support à la fois d'information et de divertissement, ne coûte que 180 DA, donc accessible aux bourses moyennes. Pour ce présent numéro, les lecteurs peuvent découvrir l'humour de plusieurs bédéistes, à l'instar de l'Andalou (avec le Fennecman, le super héros algérien) ou de Natsu (avec son horoscope version algérien). Autant de planches que d'histoires, ponctuées, au fil des cases et des bulles, d'un humour hilarant, voire décapant. C'est plutôt un humour décalé. Outre les BD, le magazine comprend des rubriques consacrées à l'actualité : le magazine revient sur les dernières parutions nationales et internationales, à l'instar de la BD Kouider à la ferme de Hanane Benmediouni, paru aux éditions Z-link avec le soutien du ministère de la Culture, mais aussi des mangas étrangers, comme Radivant du Mangaka français Tony Valente, et Attack on titan (la version française de l'attaque des titans) du japonais Hajime Isayama. Le magazine revient, par ailleurs, sur le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, auquel l'Algérie a pris part, avec le magazine Bendir et les éditions Dalimen. La caricature est présente dans ce magazine qui, regroupant les meilleures signatures de la BD algérienne, des signatures jeunes et talentueuses, toutes témoignant d'un extraordinaire potentiel créatif et d'un imaginaire fort bien démonstratif, ne cesse d'acquérir de la notoriété et se faire une place dans le paysage médiatique algérien. C'est alors que le Hic propose, en rapport avec l'actualité politique, notamment les prochaines élections présidentielles du 17 avril, des illustrations, à l'exemple de The day after, Mythologiquement vôtre, ou encore Journalistory, Avec Bendir, où toute son équipe est déterminée à relever le défi d'un magazine de publication algérienne aux normes, les lecteurs peuvent «mourir de rire». Car l'humour, que l'on retrouve à gogo, est garanti. La lecture de Bendir, qui concerne tous les âges, est recommandée. Ce magazine, qui entend rehausser l'image culturelle de la BD en Algérie, ne peut que se réjouir d'accorder la possibilité aux jeunes créateurs d'exprimer pleinement leur talent de bédéistes et d'humoristes.