Barrages : un taux de remplissage dépassant les 82% Les barrages répartis sur le territoire national sont rempli à 82%, a annoncé hier lundi le ministre des Ressources en eau. Hocine Necib a indiqué que les précipitations enregistrées durant le mois de mars dernier ont porté le volume d'eau emmagasiné dans les barrages du pays à 2 milliards de m3. Cet «appréciable» niveau de remplissage va permettre de faire face aux besoins de la population en matière d'eau potable et également d'améliorer l'irrigation des cultures, a signalé le ministre. Un effort en matière d'économie d'eau doit absolument être déployé par les agriculteurs lors de leurs opérations d'irrigation, a toutefois souligné M. Necib, faisant état d'un taux élevé de gravitaire lequel avoisine les 70%. «Je ne ferai preuve d'aucune originalité en disant que nous sommes un pays semi-aride, donc relativement pauvre en eau, d'où la nécessité d'inculquer la culture de l'économie de l'eau aux agriculteurs et aux citoyens de façon générale», a par ailleurs rappelé le ministre aux responsables du secteur de l'agriculture lors de sa visite à la wilaya d'Aïn Defla. Urbanisme: installation de l'Observatoire national de la ville Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville a procédé, hier lundi, à l'installation de l'Observatoire national de la ville chargé de l'amélioration du «cadre de vie du citoyen à l'intérieur des villes algériennes». Cet observatoire sera un outil très important qui contribuera à trouver les solutions idoines aux problèmes que connaissent les villes dans notre pays, selon Abdelmadjid Tebboune. L'observatoire sera opérationnel au courant des trois mois à venir d'autant que tous les moyens humains et matériels nécessaires ont été mis à la disposition de cette nouvelle structure, affirme le ministre. Il sera dirigé par un conseil d'orientation composé de représentants de ministres des secteurs concernés dont l'énergie, les transports, les travaux publics, la culture et le tourisme. L'observatoire sera en charge du suivi de la mise en œuvre de la politique de la ville et proposera toutes les dispositions susceptibles de promouvoir cette politique ainsi que les mécanismes d'implication des citoyens dans la rédaction de ces dernières. Fiscalité : le paiement en espèces des impôts ne devrait plus dépasser les 100 000 DA Le seuil maximum du montant à verser en espèces pour les impôts et taxes de toute nature est désormais fixé à 100 000 DA en vertu d'un arrêté ministériel publié hier lundi au Journal Officiel n°18. Signé le 26 décembre dernier par le ministre des Finances, Karim Djoudi, cet arrêté fixe à 100 000 DA le montant au delà duquel le paiement des taxes et impôts de toutes nature ne pourra plus se faire en espèces. Ce texte vient en application des dispositions de la loi de finances pour 2009 dont son article 48 qui précisait que le montant des impôts et taxes de toute nature ne peut se faire en espèces lorsque ce montant excède une somme fixée par un arrêté du ministre des Finances.