Résumé de la 13e partie ■ La discussion entre Safia et le jeune serveur dont la sœur fait des misères à Samia, prend une tournure plus sérieuse. Le jeune homme rit un bon coup puis reprend : — S'il vous plaît, ne me faites pas rire... Déjà que j'ai du mal à mettre de l'ordre dans mes idées... Si en plus, vous me faites rire, je ne me retrouverai plus. — Je ne vous ferai plus rire ; c'est promis. — Merci. Où en étais-je ? —Vous disiez que ma collègue Samia était belle et je vous ai dit qu'il ne s'agit pas d'une impression mais d'une certitude. — Ah ! Oui... Mais quand on la regarde d'un peu plus près, je veux parler de son comportement, on finit par être déçu... Elle est trop fière d'elle au point de mépriser les autres. Safia qui sait qu'il a raison, veut prêcher le faux pour avoir le juste. — Samia est trop fière d'elle au point de mépriser les autres ? Hum...C'est curieux que vous ayez ressenti cela chez elle. Cela fait des années que je la fréquente et je n'ai rien remarqué de tel. — C'est normal. — C'est normal ? Je ne vous suis pas, là. — C'est normal parce que vous, vous êtes bonne, généreuse. Et quand on a ses deux qualités, on ne voit que les vertus des autres. Les personnes comme vous sont un peu aveugles, elles détestent le mal au point de faire semblant de ne pas le voir quand elles le rencontrent... Je ne sais si vous me suivez. Vous refusez de voir les défauts de votre amie à tel point que vous les avez d'abord gommés et ensuite oubliés. — Oui, oui....là, je vous suis. Safia se contente d'écouter mais au fond, elle trouve les propos du jeune homme justes. Entre elle et Samia, il y a une très grande différence, mais elle est son amie et elle lui pardonne tous ses écarts de comportements. Le jeune homme poursuit : — Vous êtes venues toutes les deux dans cette pizzeria au moins une dizaine de fois depuis la rentrée scolaire. Et à chaque fois, je ne cesse de lui sourire... Comme ça, gentiment, parce qu'elle est belle et parce qu'elle me plaît. Je n'ai pas osé engager de discussion avec elle parce que j'ai vu qu'elle était distante et méprisante malgré... — Malgré ? — Malgré les efforts que je fournis pour la rendre plus sociable ! — Vous avez remarqué tout cela ? Ah ! Mais vous êtes plus observateur que je croyais ! (A suivre...)