Brouillard ■ Tout ce dont on est sûr, c'est que l'appareil, pour une raison inconnue, s'est détourné de sa trajectoire pour suivre une ligne en zigzag totalement incompréhensible. Sommes-nous en train d'assister à l'une des plus grandes énigmes du 21e siècle ? Tant que le mystère du vol MH370 de la Malaysia Airlines n'a pas été résolu, nous resterons forcément dans le cirage et toutes les hypothèses même les plus farfelues seront acceptables à défaut du moindre indice. Cette affaire tient le monde entier en haleine. Il suffit de regarder les chaînes de télévision pour s'en convaincre. Le 8 mars 2014 un avion de la compagnie malaisienne quitte la capitale Kuala Lumpur pour Pékin, sa destination finale. A bord, 234 passagers pour la plupart des chinois et 9 membres de l'équipage. Un vol de routine pratiquement et tout se déroule le plus normalement du monde aussi bien au niveau des tours de contrôle qu'à l'intérieur du Boeing. Ce n'est qu'après une heure de navigation, plus d'une heure insistent les spécialistes que l'on perd complètement la trace du vol. Aucun contact, aucun signe radio, l'écran noir total. Tout ce dont on est sûr, c'est que l'appareil, pour une raison inconnue s'est détourné de sa trajectoire pour suivre une ligne en zigzag totalement incompréhensible.Mais ce n'est pas encore la catastrophe. A Pékin comme à Kuala Lumpur les familles viennent aux nouvelles mais plus les heures passent et plus elles perdent espoir d'autant que la compagnie malaisienne communique très mal quand elle ne communique pas du tout. Ce qui augmente l'angoisse des familles. Des mouvements de foule éclatent même au niveau des comptoirs vite réprimés par une police qui ne sait plus où donner de la tête. Quelques mères pleurent, quelques autres laissent éclater devant les caméras du monde entier leur grande douleur et leur frustration. Pour en avoir le cœur net, la république de Malaisie envoie quelques avions de recherche pour repérer éventuellement quelques épaves qui pourraient lui indiquer le lieu exact du crash. Au bout de deux jours de recherches infructueuses, les australiens se joignent aux malaisiens pour essayer de trouver l'épave dans la mesure où l'on est à peu près sûr que l'avion s'est écrasé. En désespoir de cause, la compagnie propose à chaque famille de disparu une première provision de 5 000 dollars qui sera refusée. Les chinois qui sont convaincus que les malaisiens ne font pas tout ce qu'il faut envoient un navire pour participer aux recherches.