Face au gratin de la natation mondiale, les représentants algériens, «manquant d'expérience, ne peuvent prétendre à des résultats, même après avoir bénéficié d'une bonne préparation», estime le staff technique national. Concernant Salim Ilès, qui a émergé par rapport à ses coéquipiers, l'entraîneur national estime qu'il peut prétendre à parvenir en finale dans l'une de ses deux spécialités (50 m et 100 m nage libre), après trois participations consécutives aux JO. «Ilès peut réaliser son objectif d'arriver en final, compte tenu de ses qualités et sa bonne préparation effectuée avec le meilleur nageur mondial de sa spécialité, Gary Hall Junior», estime M. Benchekour. En revanche, Sofiane Daïd (22 ans), Aghilès Slimani (22 ans), Mehrez Mebarek (19 ans), Raouf Benabid (19 ans) et Sabria Dehane (19 ans) se contenteront d'une place parmi les 25 premiers. Ces objectifs sont largement réalisables, selon l'entraîneur national, pour peu que les nageurs algériens se montrent volontaires, le facteur psychologique étant souvent déterminant dans ce genre de rendez-vous. Les jeux Olympiques peuvent, en outre, constituer un atout supplémentaire pour les nageurs, en prévision des Jeux sportifs arabes prévus en Algérie (24 septembre - 8 octobre), selon M. Benchekour.