Mise au point ■ «Les dernières poches du foncier seront exclusivement réservées aux institutions publiques et aux aires de stationnement». Le maire nous informera que le lancement des projets est une longue procédure qui nécessite au moins 9 mois pour que les travaux débutent enfin. D'ailleurs, trois importants projets ont été lancés. Il s'agit notamment de la réalisation d'une salle omnisports, un stade Matico, une piscine semi-olympique et une salle des fêtes et de conférences de 1 000 places qui seront implantés au niveau d'un terrain communal de 12 hectares situé sur la route de l'hôpital en face du lycée technicum. Le maire a tenu aussi à préciser que ce terrain était convoité par la mafia du foncier, à l'APC a réussi, pour ainsi dire, à «l'arracher» à cette convoitise qui veut s'accaparer ce qui reste des terrains communaux. Ces projets sont plus que vitaux pour cette localité qui en manque cruellement. Il faut dire que la jeunesse d'Azazga manque cruellement de ce genre d'édifice. «Il n'y a que le nouveau centre culturel dont le projet avait d'ailleurs était initié par moi-même lors de mon premier mandat. La salle de conférences est également indispensable vu que toutes les réunions se tiennent au niveau de l'ex-église»; dira M. Bouadi. Ce dernier a également tenu à préciser que les dernières «poches» du foncier seront exclusivement réservées aux institutions de l'Etat dont pourront bénéficier les habitants d'Azazga et les aires de stationnement, car il faut dire que la ville d'Azazga étouffe et a grandement besoin de parking de plus de 1 000 places pour la décongestionner. Pour étayer ses dires, il dira également : «D'ailleurs, on m'avait demandé de démolir l'ancienne salle de sport, qui est la seule au niveau de la ville, pour soit disant construire des logements à cet endroit et en plus des logements qui ne sont guère des logements sociaux !» Il existe également un autre terrain convoité par la mafia du foncier selon le P/APC. Il s'agit de celui situé en face du siège de la Sonelgaz qui d'ailleurs est réservé pour un groupe scolaire pour Tizi N'Flikki. Par ailleurs, il est important de signaler que la quasi-totalité des villages de la commune, à sovoir, Aït Bouadha, Cheurfa, Tinkichet, Boubrou, Flikki, Hendou, et l'agglomération du chef-lieu et de sa périphérie immédiate (Tadert, Ighil Bouzal, Tizi Bouchene, Agouni-Izan et Taâzibt), en plus de l'ensemble des hameaux à savoir Tirsatine, Tinsouine, Rabt, Imellel, Aït Ouhand et Tachrouft, ont bénéficié de multiples projets dans plusieurs secteurs, revêtement de routes, assainissement, eau potable..., dont certains sont achevés, d'autres en voie d'achèvement, et d'autres dont les marchés sont attribués et seront incessamment lancés. En effet, selon l'état d'avancement des travaux relatifs aux projets routes de la commune d'Azazga, il existe 58 projets inscrits, 33 projets terminés à hauteur de 57%, 7 en cours de réalisation dont le taux d'avancement avoisine 12%, et 18 projets lancés. Concernant l'aménagement, engravement et revêtement des pistes et routes de la commune, plusieurs projets ont été réalisés dont nous citerons à titre d'exemple l'aménagement et le revêtement en tri couche de la piste d'El-Hacha, la piste menant vers le hameau Sbihi, et celle menant vers celui de Sadoudi et celle menant vers le stade de Tirsatine, et celle menant du village Boukhtouche vers Tirsatine, la route menant de la place Hadj Arezki vers la RN 71, et celle reliant Boudjarou à Cheurfa, ou encore celle reliant Filikki à Cheurfa, réalisation de caniveau et divers aménagement au niveau de la route menant vers le village Flikki et autres, alors que les travaux d'autres routes sont en cours de réalisation ou seront incessamment lancés, à l'exemple des trottoirs sur la RN12 du côté de Tirsatine qui sont en cours de réalisation. Cela alors que la ville d'Azazga a bénéficié de l'aménagement et du revêtement de ses artères au niveau de la cité Mehlala Garçon, ainsi que la réalisation d'un trottoir et divers aménagements sur la route menant vers le tribunal. Des marchés seraient accordés de gré à gré Au sujet de l'accusation portant sur la fait que le maire aurait accordé des marchés de gré à gré, ce dernier dira que le maire ne peut en aucun cas vendre un terrain domanial ou communal, donner un logement, ni recruter quelqu'un, encore moins accorder un marché de gré à gré, car il n'est jamais permis au maire de violer la loi !». Se voulant plus explicite, il ajoutera que pour vendre un terrain communal, il faut délibérer et il faut également que la wilaya donne son accord et la vente doit être faite par l'agence foncière. «J'affirme que durant mon mandat aucun terrain n'a été vendu !», ajoutera-il. Alors qu'au sujet du recrutement d'un employé de la wilaya de Biskra, M. Bouadi dira qu'un recrutement se fait sur la base d'un concours auquel tous les Algériens peuvent participer. Concernant l'octroi de marchés de gré à gré, il dira que pour qu'un marché soit octroyé ainsi, il fallait d'abord deux appels d'offres soient publiés pendant 45 jours dans la presse nationale. Ils doivent être infructueux, selon le code des marchés publics, suite à quoi trois entreprises qualifiées, au moins, seront consultées pour choisir la moins disante» et d'ajouter : «Me concernant, bien que ce procédé s'impose parfois de lui-même, je n'ai jamais donné de marché de gré à gré.»