Option Entre autres nouveautés, cette année sera celle de l?apprentissage dans le secteur de la formation professionnelle. «Tous les pays s?appuient sur la formation professionnelle, et nous voulons faire de ce domaine le réservoir principal de la main-d??uvre» a déclaré El-Hadi Khaldi, invité du forum d?El-Moudjahid hier. Pour ce faire, des réformes s?imposent. Elles seront appliquées dès cette prochaine rentrée. Parmi celles pédagogiques, «le concours d?admission aux établissements de secteur de la formation a été résilié et remplacé par un examen de niveau d?instruction», a annoncé M. Khaldi, cela dans le but de mieux orienter et de permettre l?apprentissage et la formation aux jeunes. Un certificat de scolarité leur sera délivré et un bulletin de notes leur sera attribué après les examens. Décrétée donc année de l?apprentissage, 2004-2005 verra la formation se faire par alternance dans une entreprise et dans un établissement de formation spécialisé dans des filières ne jouissant pas de toute l?attention qu?elle mérite, en dépit de son importance dans la résorption du chômage. De nouvelles disciplines seront en outre ouvertes et viendront s?ajouter aux 360 spécialités déjà existantes dans les 22 branches. Des conventions seront ainsi signées entre le ministère de la Formation et l?Enseignement professionnels et celui de l?Education nationale, mais aussi d?autres ministères. Le ministre a interpellé, par ailleurs, les walis et les directeurs de la Formation professionnelle au niveau des wilayas pour lui indiquer les spécialités non enseignées au niveau des centres qu?ils dirigent, et ce selon le besoin local. Toujours dans le contexte des réformes, pour rapprocher le secteur de la formation du citoyen, un projet d?ouverture des sections détachées dans toutes les communes et daïras à l?échelle nationale est prévu, «chose réalisée dans la wilaya de Aïn Defla». Les Centres d?enseignement professionnel, selon le ministre, seront dotés de plusieurs endroits pour loisirs à titre d?exemple on cite, des salles de sport, salles de cinéma et pour d?autres activités culturelles. Pour conclure, le ministre affirme son intention de faire de ce secteur une source d?emploi digne de ce nom «à l?instar de la France et du Canada».