La 24e édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco) s'ouvre ce samedi avec une sélection de plus de 80 fictions en compétition officielle. L'Algérie participe à la compétition du festival, qui s'étalera jusqu'au 7 mars, par les films Fadhma N'soumer, de Belkacem Hadjadj et J'ai 50 ans, de Djamel Azizi (section longs métrages), le film Derniers recours, de Mahi Bena (section courts métrages), et 10949 femmes, de Nassima Guessoum (section documentaires). Au moins 12 000 festivaliers, dont 5 000 étrangers, sont attendus pour le 24e Fespaco qui est placé sous le thème «Cinéma africain : la production et la diffusion à l'ère du numérique». Le film franco-mauritanien Timbuktu de Abderrahmane Sissako, qui a raflé sept prix lors de la dernière cérémonie des Césars, sera en compétition du Fespaco, a affirmé vendredi le ministre burkinabé de la Culture, Jean-Claude Dioma, en réponse à des rumeurs faisant état de sa déprogrammation pour des «questions de sécurité». Il a, toutefois, relevé que des mesures sécuritaires «renforcées» vont être prises pour accompagner la projection du film, qui traite de la vie dans le nord du Mali sous contrôle des djihadistes. Jeudi, le président burkinabé, Michel Kafando, a soutenu la projection de Timbuktu, dont le réalisateur avait exprimé sa «consternation» dans un communiqué, après avoir été informé d'un retrait de son film.