Le coup d'envoi de la 24è édition du Festival panafricain de cinéma et de la télévision d'Ouagadougou (FESPACO-2015) a été donné, samedi, dans la capitale burkinabè. La cérémonie officielle d'ouverture de ce grand-rendez du cinéma africain a été présidée par le Premier ministre burkinabè, Yacouba Isaac Zida, qui a déclaré à la presse que toutes les mesures ont été prises pour la réussite de cette manifestation, dont la première édition remonte à 1969. Intervenant à cette occasion, le ministre de la culture, Jean-Claude Dioma, a souligné qu'en dépit de la situation sécuritaire et sanitaire dans la sous-région et d'un contexte national particulier, le gouvernement de la Transition a décidé en toute responsabilité de maintenir la date initiale du FESPACO. L'Afrique, a-t-il dit, dispose de ressorts et d'ingéniosité pour faire face aux nombreux défis auxquels il est confronté, ajoutant que le FESPACO se veut ''un symbole fort de cet Afrique qui persévère, qui avance et qui gagne''. Quelque 86 films et documentaires sont en compétition officielle au FESPACO. Retenues parmi les 680 films reçus par le comité de sélection, les oeuvres en compétition sont réparties en cinq catégories, dont 20 films pour la compétition officielle "long-métrage", 22 films pour la catégorie "court-métrage" et 20 autres pour la compétition officielle "documentaire", en plus de 9 films pour la compétition officielle "série TV". La compétition officielle comporte, en outre, 15 projections dans le cadre de la catégorie "films des écoles africaines de cinéma". L'Algérie participe à la compétition du festival, qui s'étalera jusqu'au 7 mars, par les films "Fadhma N'soumer" de Belkacem Hadjadj et "J'ai 50 ans" de Djamel Azizi (section long-métrage), le film "Derniers recours" de Mahi Bena (section court-métrage), et "10949 femmes" de Nassima Guessoum (section documentaire).