Résumé de la 2e partie ■ Après avoir compris qu'il allait servir de repas à la famille du géant, le pauvre pêcheur essaye de se sauver. Le géant, enfin seul et tranquille, s'endort. L'homme patiente, terrorisé, jusqu'au moment où il entend enfin les ronflements du géant. Il se saisit alors de la hache et tue le géant endormi. Il passe la tête par l'entrée et, regardant à droite et à gauche, aperçoit la femme qui s'affaire au loin. Ni une ni deux, le voilà qui se met à courir le plus vite possible. Les enfants du géant voient la scène et interpellent leur mère en criant : «Mère, notre dîner est si frais que ses jambes continuent à courir !» La géante se retourne et voit le repas s'enfuir. Elle arrête aussitôt sa tâche et part à sa poursuite en hurlant. Grâce à ses grandes jambes, elle gagne rapidement du terrain. L'homme la sent sur ses talons mais ne peut accélérer. «Que faire ? se demande-t-il, affolé. Je ne peux pas aller plus vite et seul, même avec cette hache, je ne ferai pas le poids face à une géante en furie. Si je donne de grands coups de hache à cet endroit, le sol se fendra peut-être et engloutira la géante.» Le voilà qui frappe le sol de toutes ses forces avec sa hache. Le sol se fend alors et une rivière en jaillit. L'homme saute sur la rive opposée et attend. La grande femme arrive bientôt. Mais la rivière est devenue si large et le courant est si fort que la géante doit s'arrêter : «Comment l'as-tu traversée ?» «En la buvant tout entière.» Alors la femme commence à boire, à boire jusqu'à ce que la rivière ne soit plus qu'un mince cours d'eau. L'homme lui dit «Il en reste, finis-la !» Alors la femme se remet à boire, à boire, et plus elle boit, plus elle gonfle. Alors qu'elle est déjà énorme, il lui dit encore : «Il en reste, finis-la !» Au moment où elle finit la rivière, elle est tellement énorme et sa peau tellement tendue par l'eau absorbée qu'elle explose, projetant dans l'air des milliers de fines gouttelettes d'eau. C'est ainsi que le brouillard a été créé. L'homme reste sur place longtemps, car il y a tellement de brouillard qu'il ne sait plus dans quelle direction aller. Enfin, le vent se lève et dissipe peu à peu le brouillard de la grande femme. L'homme peut rentrer chez lui. Voilà ce que l'on raconte à propos du géant et de l'homme.