Résumé de la 20e partie n Le vieux Fodhil demande à son fils Zoheir de le rejoindre chez lui pour une discussion assez importante. Après un moment de réflexion, Zoheir ajouta : - Le comportement de mon père et de mon frère n'a plus rien à voir avec ce que je leur connaissais. Il n'y a que ma mère qui est restée fidèle à sa nature : silencieuse quelle que soit la gravité de la situation. Elle ne donne jamais son avis, du moment que mon père est là pour donner le sien. - Mais là quand même elle aurait pu dire quelque chose… Ce que le père de Nabila a demandé est très grave. Il veut que ce soit Khaled qui se comporte en «mariée» et que ce soit lui qui aille habiter chez sa femme. - Mais Zoheir, si tu m'aimes, ne te mêle pas de ça. Personne ne t'a demandé ton avis dans cette histoire… on t'a appelé juste pour te mettre devant le fait accompli. Quant à moi, on a voulu m'exhiber comme la preuve des bons traitements que m'ont prodigués mes beaux-parents. - Oh ! Malika ! Tu ne vas pas encore remettre cette discussion… Ah ! les voilà ! Ils arrivent ! Descendons… Alors écoute-moi, bien Malika…Tu ne dis rien de désagréable… Moi non plus je ne vais rien dire…De toutes les manières c'est ce que Khaled a décidé qui va être pris en considération. - Toi, on cherche juste ton aval… Ainsi, si demain, il se passe quelque chose de grave, on te reprochera de n'avoir rien fait pour l'empêcher de se produire. Une fois à la maison, tout le monde s'installa au salon. Si Fodhil regarda son fils aîné et lui dit pour expliquer sa passivité. - Tout à l'heure, chez les parents de cette fille que Khaled s'apprête à épouser, je t'ai bien observé Zoheir. Tu es mon fils et je te connais très bien. Je sais que tu étais très mal à l'aise lorsque Si-Rabah nous avait dit qu'il voulait que Khaled aille habiter chez eux. Et tu es devenu très pâle ensuite quand tu as vu que je n'avais pas réagi… - C'est vrai… je n'arrivais pas à croire que tu sois resté calme, alors que ce qu'on venait de te proposer était incompatible avec ta conception de la vie et les valeurs ancestrales auxquelles tu as toujours cru. - Et je continue à respecter et même à vénérer ces valeurs… Et tout à l'heure, j'ai fait semblant de les accepter…. En fait, il y a des choses que nous ne t'avons pas dites, Zoheir… A suivre…