Résumé de la 18e partie n Khaled est vraiment incorrigible. Même le jour de ses fiançailles il trouve le moyen d'embobiner les invités de sa belle-famille. oheir était inquiet : que se passerait-il demain quand tout ce monde-là saurait qui il était en réalité ? Finalement tout se passa très bien. Après le départ de tous les invités, la famille de Khaled et celle de Nabila s'installèrent pour respirer un peu. Fodhil, le père de Khaled était aux anges. - Voilà Si Rabah, les fiançailles ont eu lieu et tout s'est très bien passé, Al hamdoullah. - Oui, Al hamdoullah, Si Fodhil…Il ne reste plus que le mariage de nos deux enfants.. Et là, il y a un détail dont j'ai envie que l'on discute. - Mais bien sûr, Si Rabah… Zoheir regarda son père et s'aperçut qu'il était quelque peu inquiet. Par contre, Khaled continuait de sourire, ce qui signifiait certainement qu'il était au courant des propos que s'apprêtait à tenir le père de Nabila. Le salaud ! s'indigna–t-il au fond de lui-même. Il manipulait même son père ! - Ma fille Nabila, ainsi que vous le savez, est biologiste et elle a un petit laboratoire à deux cents mètres à peine d'ici…Le problème est qu'en se mariant, elle va habiter à plus de trente kilomètres de son lieu de travail. Bon, ce n'est pas vraiment un problème, vu qu'elle a un véhicule neuf et que c'est un trajet qui ne fait pas vraiment peur malgré la circulation. Mais vous n'êtes pas sans savoir que maintenant il y a beaucoup de jeunes qui conduisent des voitures de plus en plus puissantes. Des jeunes à qui on n'a pas appris qu'une voiture c'est juste un moyen de locomotion…Pour beaucoup de ces jeunes, la voiture sert avant tout à s'affirmer et à montrer sa puissance. Pourquoi croyez-vous que nous sommes un des pays où il y a le plus de morts sur nos routes ? - Oui, c'est vrai, Si Rabah, reconnut le père de Khaled. - Sincèrement, Si Fodhil, je serai quotidiennement inquiet de savoir que tous les matins et tous les soirs ma fille emprunterait l'autoroute pour se rendre à son travail alors qu'elle aurait pu avoir ce lieu de travail à cinq à minutes de chez elle et à pied ! Si- Fodhil se gratta la tête : - Si j'ai bien compris, Si –Rabah, vous êtes en train de me dire que vous souhaiteriez que votre fille et mon fils habitent chez vous après leur mariage ? - Oui. Zoheir, qui ne connaissait que trop son père, se tint près à se lever pour le retenir et le calmer. Son père pouvait tout accepter sauf qu'on lui fasse subir une humiliation de ce genre. Que son fils cadet aille habiter chez ses beaux-parents ! A suivire…