Nouveauté n C'est la première fois qu'un latino, Rubio, convoite ce poste partant du principe que si un noir a réussi à s'installer à la Maison Blanche, aucune raison ne l'empêche de briguer la même chose. Il n'y a rien de plus compliqué au monde que des élections américaines pour l'investiture suprême à la Maison-Blanche. C'est-à-dire que pour occuper le bureau ovale le candidat devra passer par un véritable parcours du combattant. Il lui faudra convaincre, parler pendant des heures, négocier, composer, éviter les sujets qui fâchent et surtout obtenir l'onction politique de son parti, le parti républicain ou le parti démocrate. L'un et l'autre ont ouvert leurs portes aux candidats les plus sérieux et les plus combatifs et bien sûr capables de réunir autour de leur nom et de leur programme le maximum d'Américains. La victoire est à ce prix c'est ce que nous voyons tous les jours à la télévision où chaque prétendant tente de hisser très haut la bannière de sa formation et ses couleurs. Pour plus de lisibilité dans ce dossier, nous nous limiterons aux deux meilleurs candidats de chaque parti. Donald Trump et Marco Rubio pour les Républicains, Hillary Clinton et Bernie Sanders pour les démocrates. Comme nous allons le voir, cette élection est atypique aux Etats-Unis et ne répond pas du tout aux critères classiques et habituels. C'est la première fois par exemple qu'une femme convoite le poste de président des Etats-Unis, la nation la plus puissante de la planète. C'est aussi la première fois qu'un latino, Rubio, convoite le même poste partant du principe que si un noir a réussi à s'installer à la Maison Blanche, aucune raison ne l'empêche de briguer la même chose. C'est encore la première fois qu'un socialiste qui le dit et qui l'assume, Bernie Sanders, sénateur du Vermont, monte au créneau pour arracher son ticket au bureau oval. C'est enfin la toute première fois qu'un milliardaire se présente à ces élections et qui refuse des chèques venant d'associations et de fonds privés. Une première ! Pour l'instant, deux candidats caracolent dans les sondages : Donald, Trump et Hillary Clinton. Rien n'est encore gagné ni pour l'un ni pour l'autre. Il faudra attendre la fin des primaires, le calcul du nombre de grands électeurs obtenu pour chaque candidat et enfin les élections finales en novembre prochain. Ce jour-là, Obama se retirera avec sa femme Michelle pour une vie dorée. Ils auront droit jusqu'à la fin de leur existence à un salaire plutôt copieux, un appartement de grand standing, une voiture, un chauffeur et des gardes du corps.