Importance n La 2e génération des réformes pour la rentrée scolaire 2016-2017 constitue «un bond pour gagner le défi de la qualité de l'enseignement, le rendement et la performance de l'école algérienne». C'est ce qu'a déclaré, en substance, hier, la ministre de l'Education nationale lors de sa visite d'inspection dans la wilaya d'El-Tarf, précisant, que ce nouveau projet «apporte des améliorations susceptibles de rectifier les dysfonctionnements et de dépasser les lacunes relatives au rendement de l'acte pédagogique et de la gouvernance de l'école algérienne». Si les réformes de 1979 ont réussi à gagner les défis «de l'algérianisation, de la gratuité et l'arabisation de l'enseignement, le défi aujourd'hui est celui de la qualité», a réitéré, la ministre, estimant qu'il «est de la responsabilité de l'école algérienne qui a bénéficié d'investissements considérables de satisfaire aujourd'hui cette revendication et de mieux répondre aux aspirations de toute la société. Plus explicit, les réformes de 2e génération seront entamées dans une première étape à partir de la rentrée scolaire 2016-2017 au niveau des 1re et 2e années primaire ainsi qu'à la 1re année du cycle moyen avant d'être généralisées aux autres niveaux de l'enseignement. Le programme de ces réformes «sera précédé par des sessions de formation au profit des encadreurs et les inspecteurs», a également indiqué, Mme Benghebrit. Plusieurs campagnes d'explicitation des programmes scolaires de 2e génération des réformes ont été entamés récemment par le ministère en faveur des directeurs et inspecteurs de l'éducation pouvant leur apporter des éclaircissements sur les futurs changements dans le système éducatif dont entre autre l'épreuve du baccalauréat qui va passer de 5 à 3 jours. Par ailleurs et dans son évaluation du rendement pédagogique de l'école algérienne, la ministre a insisté sur la nécessité de «corriger les déséquilibres enregistrés entre les filles et les garçons dans parcours scolaire, notamment dans le secondaire». Elle a également appelé à «trouver des solutions quant au phénomène de déperdition scolaire parmi les garçons du palier secondaire avec le recours au suivi et l'accompagnement positif de cette catégorie depuis le palier moyen». La ministre a souligné l'importance de «la disponibilité des encadreurs du secteur de l'éducation à être au diapason des réformes engagées, tout en insistant sur «la nécessité de promouvoir l'interactivité entre les enseignants et les élèves pour atteindre les objectifs tracés pour les réformes qui suivront». Les spécialistes de l'éducation ont valorisé les réformes de deuxième génération adoptées par la tutelle. Ils ont salué la prise en charge par le ministère des revendications de spécialistes de l'éducation et d'intellectuels portant sur l'augmentation de l'introduction des textes algériens aux programmes scolaires, l'uniformisation des volets scolaires dans toutes les matières et langues en favorisant l'accroissement du taux d'assimilation et de concentration des élèves.