Résumé de la 82e partie n Abdenour a donné à ses trois enfants de très grosses sommes d'argent. La coupure avec sa première famille se fait de plus en plus nette. Le lendemain matin, vers 8h10, Abdenour était en train de prendre le petit-déjeuner avec Zakia quand son téléphone mobile retentit. C'était Salah. - Oui, Salah…ghir el khir…tu n'as pas l'habitude de me téléphoner avant 9h. - Oui, c'est vrai…mais là, ce qu'il vient de se passer est si important que je n'ai pas pu attendre 9h pour t'en parler. Je suis passé par le local que tu avais loué à ton beau-frère et je l'ai trouvé en train de charger sa marchandise dans trois camions…Finalement, il n'est pas aussi casse-pieds qu'il en a l'air. - Tu n'as pas compris pourquoi, il s'empresse de vider les lieux ? - Non ? - Pourtant tu es très intelligent Salah… Il pense qu'en se montrant coopératif, je pourrais être amené à me montrer indulgent avec lui et effacer sa dette… - Oui… c'est très possible… - Mais je n'effacerai pas sa dette… Il me payera mes loyers jusqu'au dernier centime… Le Abdenour idiot qu'il a connu n'existe plus… maintenant, il y a un autre Abdenour. Et celui-là va lui pourrir la vie comme il a pourri l'existence de l'autre Abdenour… D'ailleurs, il faut que je cherche la carte de visite de mon ami l'avocat pour enclencher la procédure judiciaire… Je vais le faire baver… Bon, à tout à l'heure chez le notaire, Salah… A 8h50, Abdenour se dirigea vers la porte pour se rendre chez le notaire en compagnie de Zakia. Dès qu'il l'eut ouverte, Razika, sa première femme entra en force dans le couloir avec un panier en alfa. - Hé ! Razika ! Qu'est-ce qu'il te prend ? Sors d'ici… - Non…pas avant que tu n'aies mangé le couscous que je t'ai préparé hier soir… - Non…je ne mangerai pas de ton couscous…Sors, ne m'oblige pas à te faire sortir par la force… -Non… non… s'il te plait… pas de violence…. j'ai consulté des gens et tous m'ont dit que je t'ai perdu à cause du couscous et je ne pourrai te récupérer qu'avec du couscous… - Tu ne sais pas ce que tu dis, Razika… Allez emmène ton couscous… je n'en veux pas… A suivre ...