Stand-by A la veille de l?entame de la saison 2003-2004, le Chabab n?a toujours pas bouclé son recrutement de manière officielle. Comme toutes les intersaisons, la plupart de nos clubs de football vivent une période agitée et mouvementée au vu de certaines habitudes qui risquent de se perpétuer. Le CRB n?arrive toujours pas à adopter sa stratégie pour assainir son mode de gestion pour la période de l?intersaison. Par la force des choses, le Chabab de ces dernières années est devenu le champion des transferts en ballottage. L?affaire du joueur Harkas, rappelons-le, avait fait couler beaucoup d?encre. On a même vu le joueur et son ex-président s?échanger des accusations par voie de presse. La formation de Laâqiba semble ne pas trop retenir les leçons du passé, puisque la direction du club vient de récidiver cette fois-ci avec deux autres joueurs Dob Mounir de la JSK et l?ex-Koubéen Boualem Bouferma après un bref passage en Egypte. Le premier nommé, dont le transfert est toujours suspendu, devra donc régler son problème de libération avec la direction de son club, la JS Kabylie. Faute de quoi, l?ex-attaquant canari mettra fin à sa carrière de footballeur. Dob avait même menacé Hannachi par le biais de la presse allant jusqu?à révéler que le contrat qui est en sa possession est caduc, car il a été falsifié par le boss même de la JSK. De telles accusations graves sont aujourd?hui permises par et pour n?importe qui, et les autorités de notre football ne daignent même pas lever le petit doigt. Comment peut-on parler de refonte du football national ? L?exemple du joueur Bouferma donne matière à réfléchir sur le laxisme avec lequel la direction belouizdadie avait traité le transfert du joueur sans qu?un dirigeant se déplace en Egypte pour s?enquérir de la situation du joueur vis-à-vis de son club Tersana. Avant de professionnaliser les joueurs, il faudrait d?abord le faire au niveau des mentalités et le mode de gestion du club. Selon des indiscrétions, le malaise est grand au sein de la maison du CRB, et notre source révèle que le premier responsable de la barre technique aurait menacé de claquer la porte si l?équipe continuait de travailler dans cette atmosphère morose. Il est vrai qu?un argent fou circule dans la gestion de notre football, mais à en croire nos présidents, ils se plaignent du manque de fonds. Une chose est sûre, là où il y a argent, il y a aussi magouilles, et cela profite assurément à des personnes malintentionnées qui gravitent autour du club. La piste Aït Djoudi se précise On a appris de sources proches du club belouizdadi que le président Mohamed Lefkir a pris officiellement attache avec l?entraîneur Azzeddine Aït Djoudi pour driver l?équipe fanion du CRB. Les négociations sont engagées entre les deux hommes, et s?ils trouvent un terrain d?entente, l?actuel entraîneur Hamid Bacha retrouvera son poste de manager général initialement prévu.