Round - Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière compte poursuivre le dialogue engagé avec les partenaires sociaux jusqu'au mois de juillet. Cette annonce a été faite hier lundi à l'APS par un responsable du ministère. Le ministère de la Santé poursuit ses consultations avec dix-neuf syndicats du secteur pour faire le point sur les revendications qui ont d'ores et déjà été satisfaites et celles en suspens et mettre en place une feuille de route pour l'évaluation des résultats obtenus, a indiqué le conseiller chargé du dialogue avec les partenaires sociaux, Nacer Grim, précisant que le dialogue entamé le 25 mai se poursuivra jusqu'au 4 juillet. Tous les partenaires sociaux sont concernés par ces rencontres en vue de promouvoir le dialogue dans le secteur et prendre en charge toutes les revendications en suspens, a ajouté le responsable. Evoquant l'absence prolongée du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), présidé par Lyes Merabet, de telles consultations, M. Grim a affirmé que le ministère «n'a jamais exclu aucun syndicat», soulignant que les représentants de tous les corps avaient été invités. La dernière rencontre entre le ministère de la Santé et le SNPSP remonte au 31 octobre 2016. Depuis ce jour et malgré plusieurs demandes d'audience avec le ministre de la Santé, un préavis de grève de 15 jours déposé le 9 avril 2017 et une grève de 2 jours les 24 et 25 avril, accompagnés d'un sit-in national devant le siège du ministère, aucune réaction de la part de la tutelle n'a eu lieu. Le SNPSP a dénoncé le silence de l'ancien ministre face à leur demande de dialogue. Hier dans un quotidien national, son président se dit prêt à travailler avec le tout nouveau ministre en abordant toutes les questions importantes et urgentes qui se posent dans le secteur pour une sortie de crise. Lyes Merabet a rappelé, en ce sens, que depuis l'audience du 24 février 2016 l'ancien ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, avait rompu tout contact avec le syndicat en question. Or, enchaîne-t-il, «il y a beaucoup à faire dans le secteur de la santé». D'autant que «nous faisons face à la perte de nombreux collègues, à une insécurité alarmante dans nos hôpitaux, à des conditions de travail extrêmement rudes...». Un représentant d'un syndicat de la Santé a laissé entendre ce matin sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 3, que le nouveau ministre est en mesure de trouver les solutions aux problèmes dans lesquels se débat le secteur. Parmi les principales revendications du syndicat, figure la révision du statut particulier, la grille des salaires et le régime indemnitaire, le maintien de l'ancienneté dans le passage de grade, l'assainissement du dossier de l'alignement des diplômes des médecins dentistes et des pharmaciens entre les anciens et nouveaux diplômes, et enfin la sécurité dans les établissements hospitaliers.