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Dénonçant le «mépris de la tutelle»: Le SNPSP renoue avec la grève les 24 et 25 avril
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 16 - 04 - 2017

Le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) appelle à une grève de deux jours, pour les 24 et 25 avril 2017, en signe de protestation contre la «situation de blocage», au ministère de la Santé (MSPRH), de l'ensemble des revendications, mais surtout au «mépris» de l'administration centrale de la tutelle envers le syndicat.
La décision a été annoncée, hier, lors d'une conférence de presse animée par le président du SNPSP, Dr. Lyes Merabet, et le SG du syndicat, Dr. Naoufel Chibane. Elle a été prise par le «conseil national extraordinaire, tenu à Alger, le 6 avril».
Le syndicat explique cette décision par la «situation de blocage du dialogue, au niveau central, ciblant particulièrement, les représentants du SNPSP», et ce, malgré «les recours introduits auprès du ministère du Travail et des services du Premier ministère pour dénoncer la fermeture des voies du dialogue».
Le SNPSP rappelle que ses revendications, dont certaines datent de plusieurs années, restent insatisfaites à ce jour. Parmi ces revendications, le syndicat réclame «l'instauration d'un dialogue véritable et permanent» entre le SNPSP et la tutelle. Pour illustrer cette situation, le syndicat rappelle que la dernière réunion de la commission mixte (SNPSP MSPRH) s'est déroulée 31octobre 2016, et que le PV de cette réunion «n'a été délivré, qu'en janvier 2017». Selon Dr. Merabet, «parmi tous les autres syndicats du secteur, seul le SNPSP est exclu des commissions nationales». Il rappelle que le SNPSP n'a pu rencontrer le ministre, M. Boudiaf qu'à deux reprises «en 2014 et en février 2016». «Sans compter l'audience de septembre 2013, après la nomination de M. Boudiaf, que nous considérons comme une prise de contact», affirme le président du SNPSP.
«On s'est tourné vers le ministère du Travail» et «nous avons saisi le Premier ministère», à ce sujet, qui ont «promis d'aider à débloquer la situation», mais «les choses n'ont pas bougé», explique Dr. Merabet. Le président du SNPSP va plus loin en expliquant que l'administration centrale s'ingère dans les activités du syndicat, ce qui a eu pour conséquence «l'interdiction des assemblées générales dans certaines wilayas». «Il y a du mépris et de la provocation dans les relations qu'entretient le ministère de la Santé avec le SNPSP», affirment les responsables du syndicat. Ils rappellent que la représentativité du SNPSP ne souffre d'aucun doute et que le nombre des adhérents avoisine les 12.000 membres, depuis plusieurs années, sur un total d'environ 21.000 praticiens.
Outre les questions du droit syndical et de l'ouverture des portes du dialogue avec la tutelle, le SNPSP réitère ses précédentes revendications. Parmi elles, la «mise en place de mesures appropriées et effectives pour sécuriser les lieux du travail contre les actes de violence dont sont victimes les professionnels de la santé, régulièrement», ainsi que «l'instauration d'une indemnisation financière des praticiens médicaux «réquisitionnés» pour les examens de fin d'année scolaire et les échéances électorales, à l'instar des autres corps de la Fonction publique».
Le SNPSP tient à la «mise en application de l'accord conclu en réunion de conciliation MSPR/SNPSP, le 04 mai 2015, appuyé par les engagements de monsieur le ministre, lors de l'audience accordée au SNPSP, en date du 24 février 2016». Ces engagements portent sur : «Le droit du partenaire social d'apporter des aménagements au statut particulier des praticiens médicaux de santé publique», «la préservation d'un reliquat d'ancienneté, sans effet rétroactif financier, pour les praticiens concernés par la non application de l'instruction de monsieur le Premier ministre et l'engagement, non respecté, de leur organiser un concours d'accès au 3ème grade avant le 31 décembre 2015», «mise en place de l'arrêté interministériel consacrant le droit à l'alignement, après une formation complémentaire, entre ancien et nouveau diplôme pour médecins dentistes et pharmaciens avec classification du doctorat sur la grille des salaires de la Fonction publique», et «l'assainissement de la situation financière induite par l'intégration des praticiens médicaux dans le grade de «principal» et «en chef» suite aux concours organisés le mois d'août 2015».
Le préavis de grève du SNPSP «a été déposé le 9 avril». Le syndicat rappelle qu'en dehors du service minimum (urgences), le débrayage de deux jours concerne les activités de «soins et de consultations», de «prévention (vaccination...)», et les «réunions des comités médicaux, conseils médicaux, et autres», affirme le SNPSP qui appelle à une «participation massive des praticiens de santé publique généralistes et spécialistes (médecins, dentiste, pharmaciens)».


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