Sécurité - Un dispositif sécuritaire spécial pour le bon déroulement de la session spéciale du baccalauréat prévue à partir du 13 juillet. «Le commandement de la Gendarmerie nationale a mis en place un dispositif spécial pour assurer le succès de cet important évènement dans les meilleures conditions sécuritaires», a précisé le Commandement de la Gendarmerie nationale qui compte mettre en place un dispositif opérationnel fixe et mobile. La GN s'est dite prête à déployer les moyens humains et matériels nécessaires à travers les 48 wilayas du pays, par le renforcement des dispositifs de sécurité routière à travers les routes nationales, les chemins de wilaya et les routes communales et ce avant et pendant la période du déroulement des examens. La sécurité sera également renforcée au niveau des centres d'examen outre l'accompagnement et la sécurisation de l'opération de transport et de distribution des sujets à partir des directions de l'éducation jusqu'aux centres d'examen, outre l'organisation de vols réguliers vers les centres situés dans les régions éloignées dans le grand Sud. Les unités de la GN veilleront à la sécurisation et à l'acheminement des copies vers les centres d'examen et les centres de regroupement puis aux centres de correction sis dans les territoires relevant de leur compétence. La ministre de l'Education a dans ce cadre fait savoir que le ministère œuvre à préparer la session spéciale du baccalauréat au profit des élèves exclus de la précédente session pour cause de retard «dans les mêmes conditions de rigueur que la précédente». «Nous nous penchons à organiser la session exceptionnelle du bac qui aura lieu du 13 au 18 juillet de la même façon que celle de juin. Cela fait partie de l'instruction», a déclaré Benghabrit tout en annonçant que les résultats du Baccalauréat session 2017, dont l'annonce était initialement prévue pour le 15 juillet, seront connus à la fin de ce mois. Les candidats de la session de juin doivent ainsi prendre leur mal en patience et attendre les retardataires. Au total 104 036 candidats sont concernés par cette session. Ils seront répartis sur les 299 centres d'examen mis à leur disposition à travers le territoire national, sachant que 10 082 de ces candidats sont scolarisés et 93 954 autres libres. Pour éviter la fraude massive qu'a connu la session de 2016 et ne pas laisser l'occasion aux retardataires de profiter de manière intentionnelle ou non d'une fuite de sujets sur les réseaux sociaux, aucun retard aux épreuves na été toléré cette année. Résulta : plus de 100 000 candidats sont arrivés en retard aux centres d'examen et se sont vus refoulés. Qualifiée de populiste et anti-pédagogique, cette décision a été dénoncée par les parents d'élèves et certains syndicats qui voient en cette mesure une forme d'injustice. Le coordinateur national du Syndicat national autonome des professeur de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) est allé même plus loin au lendemain de cette annonce. «Cette décision est une prime aux fainéants. On encourage ceux qui ont manqué de sérieux, qui n'ont pas été studieux», a-t-il dit. «Cette nouvelle session coûteuse est, en plus, du pur gaspillage d'argent public en pleine période d'austérité budgétaire», déplore Meziane Meriane, rappelant qu'elle va mobiliser 12 000 enseignants dans plus de 4 000 salles d'examen.