Chiffres - Le taux global de réussite enregistré à l'issue des deux sessions successives de l'examen du baccalauréat de l'année 2017 est aussi en hausse par rapport à 2016 où il était de 49,79%. C'est ce qu'a a annoncé la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit rappelant que le nombre des candidats au baccalauréat pour l'année scolaire 2016-2017, organisée du 11 au 15 juin à l'échelle nationale, était de 761 701 lycéens. Sur le total inscrit, 491 298 étaient des candidats scolarisés et 270 403 postulaient en candidats libres, alors que le nombre de filles inscrites représentaient 54,71%. Pour cette même session, 3 710 détenus répartis sur 42 centres pénitentiaires étaient inscrits pour passer également les épreuves du baccalauréat. Le baccalauréat de cette année a été marqué par la tenue d'une session spéciale, organisée du 13 au 18 juillet au profit des candidats ayant été exclus pour cause de retard lors de la session ordinaire. Cette session exceptionnelle, organisée sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a concerné 104 036 candidats dont 10 082 scolarisés et 93 954 libres. Selon la ministre de l'Education nationale qui s'est exprimée ce matin sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale, ce résultat obtenu au baccalauréat cette année n'est pas le fruit du hasard. Elle a expliqué la progression du nombre de candidats ayant passé leur examen avec succès par une année «stable», entendre par là que l'année scolaire n'avait pas été perturbée, comme les précédentes, par des mouvements sociaux auxquels avaient appelé les syndicats d'enseignants. Elle y ajoute les accompagnements des programmes et un engagement de toute la communauté éducative. La ministre tient, par ailleurs, à souligner la «crédibilité» dont peut se prévaloir, cette fois, l'examen du baccalauréat de 2017, en raison, dit-elle, de l'absence de toute «fuite» des sujets, comme cela avait été le cas lors de la session précédente. A propos des tentatives de fraude, dont elle affirme qu'elle ont toutes été déjouées, Mme Benghabrit admet qu'elles risquent de se renouveler, ajoutant cependant, qu'avec la collaboration des services de sécurité, il est possible, désormais, de les déjouer et en même temps identifier leurs auteurs. De la session exceptionnelle du baccalauréat organisée au bénéfice des candidats qui, pour une série de raisons, n'ont pu concourir lors de la précédente, la ministre de l'Education nationale récuse le terme de «catastrophique», soulignant qu'ils ont été quelque 20 000 candidats à y avoir pris part.