Meetings - Des chefs de partis ont appelé les citoyens à voter pour leurs candidats, prônant le «changement» afin de réussir à «relever les défis auxquels est confronté le pays». Lors d'un meeting organisé à Laghouat, le SG du Mouvement En-nahda, Mohamed Douibi, a qualifié la prochaine échéance électorale d'«une opportunité pour le changement des personnes, des politiques et également de la situation actuelle vers le meilleur». Le SG de l'ANR, Belkacem Sahli, a appelé depuis Oran les citoyens à choisir les compétences lors du vote afin de réussir à «relever les défis auxquels est confronté le pays».Il a estimé nécessaire de «confier les affaires des collectivités à des personnes compétentes ayant un niveau intellectuel élevé. D'autres partis politiques ont préféré jouer la carte du développement local en cas de victoire. C'est le cas du parti FLN, qui par le biais de son SG Djamel Ould-Abbès, s'est engagé, depuis Tizi Ouzou, à «booster» le développement local dans la wilaya, s'il venait à remporter les élections. le FLN agirait pour la relance des projets actuellement en souffrance, tels que le nouveau stade de football d'Oued Fali, la pénétrante vers l'autoroute Est-Ouest et le barrage de Souk Tlata dont les travaux de réalisation sont au ralenti, a-t-il promis. Lui emboîtant le pas, le président du mouvement El-Islah, Filali Ghouini, a indiqué, lors d'un meeting organisé à Constantine, qu'en cas de victoire aux prochaines élections locales, les élus de son parti allaient travailler à promouvoir le développement local. De son côté, Abdelmadjid Menasra a souligné à Relizane que le MSP milite pour une réforme du système fiscal local, soutenant qu'une telle réforme permettra aux communes de renflouer leurs recettes financières à utiliser pour concrétiser les différents programmes de développement. Le président du FNA, Moussa Touati, a indiqué, quant à lui, à Mascara, que les pouvoirs publics ont «affaibli» l'élu local en le soumettant à l'hégémonie de l'instance exécutive représentée par le wali et le chef de daïra, alors qu'il est choisi par conviction populaire lui conférant le statut de «haute autorité de la commune». Le président du parti El-Fadjr El- Djadid, Tahar Benbaïbèche, a considéré à Sétif que les élections prochaines du 23 novembre courant sont «un rendez-vous crucial pour l'avenir de l'Algérie», estimant que cette importance vient du fait que «ce vote assurera la stabilité au moins pour les cinq prochaines années». Mustapha Belmahdi, représentant de l'Union Nahda-Bina-Adala, a invité depuis Tiaret les électeurs à voter en masse pour «combattre la fraude et imposer la légitimité par les élections». Enfin, le SG du RND, Ahmed Ouyahia, a appelé depuis Oran à «l'édification de l'Algérie et à la préservation des acquis enregistrés».