Ambition Une association d?écologistes ?uvre pour l?avènement d?une culture éco-citoyenne respectueuse de la vie et de l?environnement. L?Association pour la jeunesse innovatrice et l?environnement (Ajie) de la wilaya de Tizi Ouzou, vient d?engager 24 animatrices pour la mise en ?uvre de son programme intitulé «Pour une éco-citoyenneté et un développement durable», financé à concurrence de 80% par l?Union européenne, a dévoilé cette association. Formées par une universitaire spécialiste en communication, ces animatrices auront à réaliser, pendant une période de trois mois et demi, des enquêtes sur la gestion des déchets ménagers auprès des foyers et des commerçants d?une dizaine de quartiers parmi les plus populeux du chef-lieu de wilaya, a indiqué Mlle Saïda Djaout, la vice-présidente de cette association. Pour les besoins de leur mission, ces enquêtrices seront guidées par des représentants des comités de quartiers ciblés, et ont été dotées de modèles de questionnaires inspirés du programme d?une Organisation non gouvernementale (ONG) environnementale italienne, Erika, a précisé Mlle Djaout, en soulignant que les suggestions ainsi recueillies seront mises à la disposition du service de la voirie de l?APC afin de lui servir de support pour l?amélioration de la gestion des déchets municipaux, dans la perspective de la réalisation d?un Centre d?enfouissement technique (CET) à Draâ Ben Khedda, à 11 km à l?ouest de Tizi Ouzou. «Ensemble, faisons de nos poubelles une matière première qui enrichira nos sols et nos cultures, embellira nos quartiers, créera des emplois et relancera la machine économique», tel est l?ambitieux credo de l?Ajie, qui ?uvre pour l?avènement d?une culture éco-citoyenne respectueuse de la vie et de l?environnement. Ces animatrices, dont le travail sera évalué au fur et à mesure par un inspecteur, auront à travailler, selon la même source, quatre heures par jour à raison de 90 DA l?heure. Elles ont été recrutées parmi des chômeuses répondant à des profils divers (agronomie, biologie, informatique, communication, photographie et autres), pour expliquer à la population les incidences des comportements négatifs sur la dégradation de l?environnement et la qualité de la vie. Dans la même optique, l?Ajie a mis au point, depuis septembre dernier, deux programmes pédagogiques ludiques ciblant une trentaine d?écoles primaires et une dizaine de collèges du chef-lieu de wilaya. Toutefois, la matérialisation de ce programme est subordonnée à l?autorisation de la direction de l?éducation, qui «tarde à venir», est-il relevé. Créée en 1999, cette pépinière écologique compte actuellement 97 adhérents, essentiellement des universitaires. A son actif figure également un projet Meda intitulé «Contribution à la préservation de certaines facettes du patrimoine culturel local», financé à hauteur de 49% par l?Union européenne.