Au nord de Londres, Danny Fiszman est le directeur discret du club, vice-champion d'Angleterre, Arsenal. Après avoir fait fortune dans les diamants, il a racheté en 2000 à David Dein, toujours actionnaire et actuel vice-président, 8% du club pour 11 millions d'euros, et en possède désormais 33%. Fiszman, qui aurait investi 35 millions d?euros, espère retomber sur ses pieds quand le club disposera de son nouveau stade de 60 000 places, et pourra enfin rivaliser avec Manchester United. Après Nice (1re div. française), racheté puis vite revendu en 1998, c'est sur Portsmouth (sud) que l'homme d'affaires américain d'origine croate, Milan Mandaric, a mis la main. Mandaric, qui explique avoir fait fortune dans l'électronique aux Etats-Unis, aurait investi plus de 30 millions d?euros depuis 1999, hissant cette saison le club parmi l'élite. Sans Joe Lewis (restauration, fortune estimée à 2,8 Mds d?euros) et Alan Sugar (informatique), Tottenham n'aurait sans doute pas pu survivre, comme Charlton, présidé par Richard Murray (télévision, producteur en Angleterre de Qui veut gagner des millions ? ), qui y a injecté 8 M. d?euros. Plusieurs clubs de divisions inférieures reposent, eux aussi, sur quelques richissimes investisseurs, tels Simon Jordan (ex-propriétaire de magasins de téléphonie) à Crystal Palace (D2) ou le Chypriote Theo Paphitis (papeterie, lingerie) à Millwall (D2).