Offensive Des hélicoptères israéliens ont mené, mardi soir, un troisième raid en cinq jours sur la bande de Gaza, tuant une personne et en blessant une vingtaine. Les appareils israéliens ont tiré des roquettes contre une voiture dans la localité de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, tuant un civil palestinien Hassan al-Hamalawy et en blessant 23 autres, selon des sources sécuritaires et hospitalières palestiniennes. Ce décès porte à 3 431 le nombre de personnes tuées depuis le début de l'Intifada, fin septembre 2000, dont 2 572 Palestiniens et 798 Israéliens. Le raid visait Waêl Akilane et Khaled Massoud, deux membres des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du mouvement Hamas qui ont survécu à l'attaque, selon ce mouvement. L'armée israélienne a confirmé, dans un communiqué, que l'opération visait Khaled Massoud, un expert pour la fabrication de roquettes artisanales de type Qassam. «Dans le cadre des opérations des forces de sécurité contre les lanceurs de roquettes Qassam du Hamas, les hélicoptères de l'armée de l'air ont attaqué la voiture de Khaled Massoud. Il semble que Massoud ait été blessé à la suite de cette attaque», indique le communiqué. Ce raid, le troisième depuis le 21 août sur la bande de Gaza, a été aussitôt condamné par le Premier ministre palestinien. «La politique brutale de ce gouvernement ne nous conduira que dans le cercle vicieux de la violence. Israël doit comprendre qu'il n'y a pas de solution militaire au conflit israélo-palestinien», a-t-il estimé dans un communiqué. «Si Israël veut revenir à la situation d'il y a une semaine (une trêve relative, Ndlr), il doit stopper les assassinats et commencer de façon sérieuse à s'engager dans le processus de paix, selon la ??feuille de route??», a estimé, dans un communiqué séparé, le ministre palestinien délégué aux Affaires de sécurité, Mohammad Dahlane. Israël reproche à Mahmoud Abbas son «inaction» face aux groupes radicaux palestiniens. «Nous attendons toujours qu'il (Abbas) tienne ses engagements et démantèle les organisations terroristes (...) Nous nous en chargerons aussi longtemps que l'Autorité palestinienne ne fera rien : c'est une décision stratégique», a affirmé à la radio publique le chef de la diplomatie israélienne Sylvan Shalom.