Flair Les cas d?animaux annonçant des catastrophes naturelles ou des dangers quelconques, ont été relevés dans un grand nombre de pays. Si certains auteurs n?hésitent pas à considérer ces comportements comme des manifestations d?une fonction psy, d?autres, relativisant ces dons, parlent d?un appareil sensoriel des animaux qui, dans le cas des tremblements de terre par exemple, leur permet de détecter les moindres vibrations du sol et de s?agiter. On sait déjà que les poissons disposent d?un système de cils, recouverts d?une matière gélatineuse, qu?ils utilisent pour détecter les variations de pression de l?eau. Le poisson est ainsi informé de l?approche de tout autre animal, ce qui lui permet de fuir aussitôt ses prédateurs. Si l?explication vaut pour les poissons dont le système de «prévision» est visible, on ignore quel système sensoriel utilisent les autres animaux pour prévoir, de façon plus fiable que les modernes sismographes, les tremblements de terre ! Si on peut supposer que les animaux disposent de systèmes sensoriels, donc physiques, qui leur permettent de prévoir par exemple les variations de l?eau ou les vibrations du sol, on ne peut expliquer par le même phénomène leur capacité de prévoir des événements futurs, comme le retour prochain de leur maître ou alors sa mort. Dans un livre célèbre, The Hidden Springs, Renée Haynes rapporte l?histoire d?un chien dont le maître voyageait souvent. Il avertissait sa famille de son retour mais, bien souvent, il arrivait à l?improviste. C?est alors que le chien entrait en scène : quelques heures avant le retour, il s?agitait, allait dans la cuisine et incitait le cuisinier chinois à préparer un bon repas pour son maître. Et peu avant son arrivée, il se mettait devant la porte et, la queue frétillante, attendait qu?il frappe à la porte, c?est alors qu?il lui sautait au cou et lui faisait la fête. On connaît l?histoire du chien du président américain Abraham Lincoln qui, juste quelques heures avant l?assassinat de son maître, s?est mis à hurler à la mort. On l?a vu aussi courir, comme un fou, dans les couloirs de la Maison-Blanche, comme s?il cherchait à avertir les gens du drame qui allait se produire.