Le personnel d?Hurbal est formé sur le terrain. Depuis peu, Hurbal a initié des formations internes théoriques dispensées par des cadres formés, diplômés, des spécialistes et des laboratoires fournisseurs de produits : «Nous avons, dans notre service, une biologiste, une chimiste et une environnementaliste. Nous exigeons des fournisseurs des formations même à l?étranger, pour l?instant cela ne se fait pas, mais cela va se faire. Parfois, des experts viennent de l?étranger pour initier nos techniciens aux produits fournis. Par ailleurs, une spécialisation en rodentologie n?existe pratiquement pas sauf à l?université pour certaines filières. La formation d?ingénieur en génie sanitaire, et tout ce qui est prévention, traitement de l?hygiène du milieu, de l?hygiène de l?habitat et de l?hygiène de l?environnement, ne se fait plus depuis 1987 à l?Ecole nationale polytechnique d?Alger. Ces ingénieurs sont plus des praticiens que des théoriciens. Cette spécialité a été introduite par l?OMS. A l?époque, c?était à la demande du ministère de l?Intérieur qu?avait été créée cette filière, entre 1980 et 1987. C?est une spécialité qui doit servir les collectivités locales. Elle a été transformée en génie de l?environnement.» C?est pourquoi, le DG d?Hurbal lance un appel pour réintroduire cette spécialité à l?EN polytechnique. Alors qu?un manque flagrant de ces spécialistes est enregistré. Ils ne sont que 3 ou 4 dans les collectivités locales, actuellement, y compris le DG d?Hurbal. De plus, on n?a jamais formé de techniciens en génie sanitaire. L?OMS avait estimé, déjà en 1980, les besoins de l?Algérie en ingénieurs en génie sanitaire à 2 000 à l?horizon 2000.