Résumé de la 7e partie Après avoir vidé de leur sang des servantes, Elizabeth Bathory se retourne, à présent, contre les paysannes pauvres que son sorcier va lui procurer? Les mois puis les années passent sans que le désir de sang d?Elizabeth Bathory diminue. Certes, elle ne prend pas son bain macabre tous les jours, mais il lui faut régulièrement des victimes pour assouvir sa perversion. Son âme damnée, le sorcier Thorko, envoie ses hommes battre la campagne à la recherche de solides paysannes, attirées par la promesse d?un emploi au château. On leur explique qu?il ne s?agit pas seulement de travailler, mais aussi de satisfaire les caprices de la maîtresse. Elles se laissent donc attacher et bâillonner et elles ne comprennent la nature du «jeu» auquel on les associe qu?une fois que Thorko ou un autre assassin sort son couteau. Tandis que le sang coule dans la cuve, Elizabeth se délecte de la souffrance des victimes. Celles-ci sont torturées par les hommes de main de la comtesse et elle-même participe aux opérations. Une fois vidé de son sang, le cadavre est détaché et Elizabeth peut prendre son bain. L?éclat et la jeunesse de sa peau l?intéressent toujours, mais ce sont la vue et le contact du sang qu?elle recherche le plus maintenant? Il lui faut toujours plus de sang, donc plus de victimes? Les corps des jeunes filles sont enterrés ou alors jetés aux loups quand ils viennent rôder sous les remparts du château. «Allez leur donner leur dû !», dit Elizabeth. Et on leur jette les cadavres. Les loups, qui font entièrement disparaître les corps en rongeant même les os, sont les complices de la comtesse ou, ce que lui fera croire le sorcier Thorko, ses alliés? Dans sa chambre, la nuit, elle aime écouter leur hurlement, imaginant les solides crocs déchirant les corps exsangues de ses victimes. Au château, cependant, on se pose des questions sur toutes ces personnes étrangères qui arrivent et qui disparaissent tout aussi rapidement qu?elles sont venues. Thorko et ses complices ont beau prendre des précautions, on les surprend, parfois, la nuit, traînant de lourds sacs. Et puis, que font la comtesse et ses hommes de main dans cette salle retirée du château où personne, hormis eux, n?a le droit d?entrer ? Il arrive que des domestiques indiscrets collent l?oreille à la porte et entendent comme des cris étouffés, mais ils se retirent aussitôt, de crainte d?être surpris. Personne ne pense à alerter les autorités de ce qui se passe au château. Aucune personne ne s?est plainte jusqu?ici de sévices et les personnes disparues ne refont pas surface pour en parler. La comtesse, qui paye régulièrement son personnel, est libre de faire ce que bon lui semble chez elle, et puis, les gens sont loin de se douter des horreurs qui se déroulent dans la salle de bains de la comtesse. Seules quelques personnes sont au courant des horreurs, seize au total et qui, le moment venu, vont recevoir leur châtiment. En attendant, Elizabeth, monstre à visage humain, éprouve du plaisir à se baigner dans le sang des jeunes femmes qu?on lui offre en sacrifice. (à suivre...)