Essor n Plusieurs opérations de désenclavement touchent actuellement la région. Plusieurs opérations de désenclavement des zones éparses de la commune de Moghrar, visant la réalisation de projets d'Alimentation en eau potable (AEP), de logements ruraux, de couverture sanitaire et d'ouverture de routes, sont en cours d'exécution au profit des 7 800 habitants concentrés dans cette région. La relance de l'activité agropastorale figure parmi les actions prioritaires lancées dans une optique d'amélioration des conditions de vie des populations rurales et nomades, soulignent les autorités locales. Un montant de 18 millions de dinars a été consacré, à ce titre, à l'ouverture d'une piste de 1,6 km reliant le village de Soum à la RN 6, en plus de l'affectation d'une rallonge budgétaire pour la réalisation de 12 km de route assurant le lien entre le village de Soum et celui de Amar. A ces actions s'ajoutent des travaux d'aménagement de routes et de protection des rives de l'oued Moghrar. Le chef de la daïra de Moghrar a indiqué que les hameaux et villages épars concernés par le programme quinquennal portant, entre autres, réalisation de 360 logements ruraux, ont été dotés d'un réseau de téléphonie fixe mobile (appelé communément WLL). Un raccourci de 20 km entre le village de Aïn Ouarka, dans la daïra de Assla, et la wilaya voisine d'El-Bayadh qui abrite les dépôts d'aliments de bétail, a été réalisé au profit des éleveurs de cette région, qui compte un cheptel estimé à 52 000 têtes d'ovins, de caprins et de dromadaires. Par ailleurs, la Kalaâ de Cheikh Bouamama Ettahtania enregistre le lancement des travaux de la deuxième tranche d'une action de restauration de l'ancien palais, pour laquelle un montant de 30 millions de dinars a été affecté. Cette opération porte aussi sur la réalisation, à l'intérieur de l'enceinte du palais, d'une résidence pour héberger les touristes et les visiteurs. Il est également prévu de réaliser des ateliers d'artisanat et de sculpture sur pierre, activité connue et appelée localement «el-madoune», pour préserver le cachet architectural local. Pour trouver une solution au problème de la salinité des eaux des sources, la direction de l'hydraulique de la wilaya a engagé des études hydrologiques afin d'évaluer le volume du stock hydrique existant et de maîtriser cette situation. Dans ce contexte, deux forages d'un débit respectif de 5 l/sec et 8 l/sec ont été réalisés au profit des populations des villages de Draâ Sâa et Sidi Brahim. En matière de réalisations pour le secteur éducatif, une annexe et un internat de 100 lits seront réceptionnés le mois prochain à Kalaâ Cheikh Bouamama. Ces structures, qui ont nécessité un montant global de 55 millions de dinars, sont appelées à soulager la population scolaire des pénibles déplacements vers Moghrar, le chef-lieu de la commune.