Budget n Plus de 4 milliards de dollars investis dans le secteur des TIC. La création du portail gouvernemental et l?automatisation de l?administration sont les buts visés par l?e-gouvernance. Un accord de partenariat a été signé, hier à l?hôtel El-Aurassi, entre Estarta (entreprise jordanienne) et l?entreprise algérienne Acinet. Cet accord vise principalement à un échange d?expériences entre les deux entreprises en matière de l?e-gouvernement dont les enjeux ont été, hier, au centre d?un séminaire organisé conjointement par le ministère de la Poste et des Technologies de l?information et l?entreprise Acinet. L?approche du séminaire étant pédagogique, les interventions se sont focalisées sur le volet informationnel de l?e-gouvernement. Pour l?Algérie, les infrastructures pour ce grand projet ont été consolidées par l?installation du Réseau intranet gouvernemental (RIG). La deuxième phase de ce projet touche directement la création de services orientés vers les citoyens. A ce niveau, il s?agit de renforcer l?administration algérienne par l?automatisation de ses services (administration fiscale, services d?état civil, ministères et organismes publics). La création d?un «portail gouvernemental» est l?initiative prise récemment par le département de Haïchour pour permettre «la communication entre les différentes institutions gouvernementales et les citoyens». Une enveloppe budgétaire de 65 milliards de dinars a été allouée au secteur des TIC dont une bonne partie sera consacrée à «la création des services d?intranet entreprises, de développement et automatisation de l?administration et de l?accélération du projet d?un PC pour chaque famille». L?autre but est le développement de l?Internet et de la téléphonie mobile pour toutes sortes de transactions commerciales. Cet objectif est en phase d?études d?autant que son volet technique nécessite de gros investissements et une plateforme juridique. En tout état de cause, le marché algérien se prête à volonté au concours des investisseurs nationaux et étrangers. M. Haïchour a indiqué que son secteur a investi plus de 4 milliards de dollars tout en affirmant que le secteur reste ouvert à toute concurrence.