Insolite n Les joueurs du Paris SG ont été contraints de changer de vestiaire près d'une heure avant leur défaite face à Marseille, hier dimanche, incommodés par une odeur qui «les empêchait de respirer». Cette histoire nous rappelle étrangement celle qui s?est passée chez nous, en Algérie, avec l?affaire USMA - JSK. Apparemment, la guère de leadership peut aveugler les antagonistes au point de se permettre des choses extrêmement insolites pour que son équipe gagne. L?on se souvient lors du match retour de la saison écoulée entre l?USMA et la JSK, les Rossoneri étaient appelés à assurer un bon accueil aux Kabyles. Mais ces derniers ont trouvé des vestiaires dans un état lamentable, voire «préhistorique». Depuis, les deux formations se sont déclaré la guère et ce qui s?est passé cette saison lors du match aller à Tizi Ouzou témoigne de la rivalité qui existe entre les deux formations au point qu?elle est devenue dangereuse. Apparemment, les péripéties de pareils matches se passent beaucoup plus dans le tunnel qui mène aux vestiaires que sur le rectangle vert. Un responsable parisien, Jean-Michel Moutier, avait indiqué avant la rencontre : «Le délégué est en train de faire un rapport. On ne pouvait pas rester dans les vestiaires. Cela gêne la préparation, forcément.» «On a fait constater qu'on ne pouvait pas respirer dans les vestiaires», a confirmé une autre source parisienne. Les joueurs du Paris SG ont accepté, un peu plus d'une heure avant la rencontre, d'être relogés dans deux vestiaires différents, situés sous le virage nord du Stade Vélodrome. La direction du club marseillais a, de son côté, confirmé qu'une «remontée d'égout» avait dû être traitée dans l'après-midi dans le vestiaire parisien, qui était ensuite resté fermé le reste de la journée. «Ce qui s'est passé avant le match appartient au football d'aujourd'hui, mais on revient en arrière, avec une heure pour trouver un vestiaire», a regretté après la rencontre Laurent Fournier, l'entraîneur parisien, visiblement irrité. «Nos vestiaires ont été lavés avec le même produit. Il s'est avéré que leurs vestiaires avaient plus de relents de détergents que les nôtres. J'ai même entendu parler de gaz lacrymogène... Je pense que les Parisiens doivent accepter la défaite. Ce n'est pas très fair-play et je pense qu'il ne faut pas trop les suivre dans leur mauvaise foi», a pour sa part déclaré le président de l'OM Pape Diou.