Résumé de la 2e partie n Mourad aime Dalila et veut l?épouser. Après avoir hésité, elle accepte qu?il envoie sa mère demander sa main. Ils ont acheté un autre sachet de cacahuètes, puis Dalila a demandé à aller au parc d?attractions, elle veut monter dans les autos tamponneuses. Mourad aurait aimé rester sur les pelouses pour discuter, mais il ne pouvait lui refuser ce caprice. Elle s?amuse comme une folle. Après les autos tamponneuses, c?est sur le grand huit qu?elle veut monter, puis? les manèges ! ? Mais c?est pour les enfants, ça ! ? Eh bien, considère que je suis une enfant ! Le temps passe si vite qu?elle ne voit pas la journée avancer. Quand elle regarde l?heure, elle pousse un cri de terreur. ? Mon Dieu, il est dix-sept heures, alors que j?ai promis à maman de rentrer tôt ! ? Nous allons rentrer ! dit Mourad, ne t?affole pas ! ? Il faut attendre le bus? Imagine qu?il n?arrive pas ? Il rit. ? Nous rentrerons à pied ! Elle s?affole. ? On va m?écorcher vive ! ? Ne t?inquiète pas, nous prendrons un taxi ! Ils se précipitent vers la sortie. Pour gagner du temps, Mourad s?engage dans un sentier broussailleux. Dalila court presque. ? Vite, vite ! Brusquement deux jeunes surgissent, couteaux au poing et menacent Mourad. ? Laisse-nous la fille, on te laissera partir ! Dalila recule, effrayée. Mourad, lui, se baisse avec une rapidité fulgurante, saisit une pierre et la lance sur l?un des agresseurs. Il l?atteint à la tête. Tandis qu?il s?écroule, son complice se jette sur lui. ? Je te ferai la peau ! Il veut le poignarder, Mourad esquive le coup et reçoit un coup de couteau à l?épaule. Dalila hurle à la vue du sang. L?assaillant se retourne vers elle. ? Je vais te saigner à ton tour ! Mais Mourad, qui a repris ses esprits, se jette sur lui. Il cherche de nouveau à l?atteindre de son arme, mais Mourad, avec l?énergie du désespoir, lui tord le poignet et retourne l?arme contre son adversaire? qui, ainsi, se poignarde. Il rejette le corps sans vie et se redresse. ? Allons-nous en, dit-il à Dalila, morte de peur. Mais des gens, attirés par le bruit de la bagarre, accourent, suivis de près par des policiers chargés de la sécurité du parc. ? Mon Dieu, pleure Dalila, mon Dieu, que vais-je dire à mes parents ? (à suivre...)