Concernant la langue amazighe, ces décisions insistent sur la nécessité de mobiliser les moyens organisationnels, humains, matériels et pédagogiques en vue d'assurer, là où la demande se fait sentir, l'enseignement effectif de cette langue. Benbouzid a indiqué, à ce propos, que tout l'intérêt sera porté à «une bonne prise en charge de la dimension amazighe au sein du système éducatif» à travers une stratégie de développement qui adopte une série de mesures. Celle-ci repose, en outre, sur le soutien du Centre national pédagogique et linguistique de l'enseignement de la langue amazighe, la création d'un groupe spécialisé au niveau de la commission nationale des programmes ainsi que sur l'ouverture d'une filière de la langue amazighe au niveau des instituts de formation des enseignants et d'une autre dans le cadre de la formation des inspecteurs. Dans le domaine pédagogique, le ministère a introduit, depuis cette année scolaire, l'enseignement de tamazight à partir de la quatrième année du cycle primaire.