Résumé de la 8e partie n Le père et le frère de Dalila ont menacé Mourad de prison s?il continue à l?importuner. La jeune femme ne dit rien à son mari et décide de reprendre ses cours à l?université. Rabah l?a déposée, elle s?est engouffrée dans l?université sans se retourner. Elle s?apprête à rejoindre sa salle de cours quand elle le voit devant elle. Elle recule comme pour fuir, mais il la prend par la main et la tire. ? Viens, dit-il, j?ai à te parler ! Elle a si peur qu?elle n?ose pas refuser. Il lui fait quitter le bâtiment et l?entraîne vers le parc qui jouxte le campus. Il la pousse à s?asseoir sur un banc et il prend place à côté d?elle. Brusquement, il se fait plus doux, affectueux même. ? Dalila? Elle se cache aussitôt le visage dans les mains et se met à pleurer. Il est très ému et essaye de la consoler. ? Je sais, ce n?est pas ta faute, tu as dû souffrir toi aussi? Mais maintenant, tout est fini, je suis là ! Dalila lève vers lui une face éplorée. ? Tu n?as donc pas compris qu?il est trop tard ? ? Trop tard ? il n?est jamais trop tard ! Puisque je suis là? ? Mais je suis mariée? Mourad secoue la tête. ? Nous allons partir tous les deux, tu referas ta vie? ? Je suis enceinte? ? Ce sera notre enfant ! C?est à son tour de secouer la tête. ? Non, Mourad, c?est trop tard, trop tard ! Si tu m?aimes, ne reviens plus me voir ! Laisse-moi ! Il s?emporte. ? Ainsi, tu es complice de ceux qui nous ont séparés ? ? Non, mais je ne peux plus être avec toi ! ? Tu ne veux plus être avec moi ! Un vigile de l?université vient vers eux. ? Que se passe-t-il ? Mademoiselle, avez-vous besoin d?aide ? ? Non, non, dit-elle, ce n?est rien? Elle se lève. Mourad veut la forcer à se rasseoir, elle lui résiste. ? Je dois aller au cours ! Il la suit. ? Je reviendrai, demain, après-demain, les jours suivants, je saurai où tu habites, je t?enlèverai s?il le faut ! Tu es à moi, à moi ! Personne ne pourra nous séparer ! Et il s?en va. Dalila, effondrée, reste un long moment hébétée. Quand elle reprend ses esprits, elle sort téléphoner à Rabah. ? Viens me chercher, dit-elle. Elle a décidé de tout lui raconter. Le fardeau est trop lourd pour continuer à le porter seule. (à suivre...)