La peine capitale a été prononcée par contumace lundi par le tribunal criminel d'Oran, à l'encontre de M. M. (en fuite), reconnu coupable de falsification de billets de banque d'un montant de près de 800 000 DA. Le même chef d'accusation pesait sur un deuxième accusé, B. H. A., qui a écopé de 10 ans de réclusion criminelle. Une troisième personne, impliquée dans cette même affaire pour mise en circulation de fausse monnaie et escroquerie, s'est vu infliger, elle aussi, 10 ans de réclusion. Les faits ont été révélés en décembre 2004 à Haï El-Menzah (ex-Canastel), lorsque les services de sécurité découvrent, lors d'une perquisition chez le prétendu «spécialiste des sciences occultes», Abadka Tayeb, un montant de près de 800 000 DA en fausses coupures. Il sera confondu pour escroquerie à la suite d'une plainte déposée à son encontre par une victime, un jeune homme qu'il «dupa» de 900 000 DA, lui faisant croire qu'il exorciserait son démon. Par ailleurs, une peine de 6 mois de prison ferme a été prononcée lundi par le tribunal correctionnel d'Es-Seddikia (Oran), à l'encontre d?une avocate poursuivie pour avoir passé de la drogue à son client, détenu à la maison d'arrêt d'Oran. Celui-ci a, pour sa part, écopé de 2 ans de prison ferme. Les gardiens de la maison d'arrêt d'Oran ont découvert, lors de la fouille corporelle d'un détenu qui venait de recevoir la visite de son avocate, une plaquette de «kif», un briquet et du papier à tabac. Le détenu a affirmé avoir été «fourni» par un colis anonyme et non par son avocate.