Evénement La participation de l'Institut du monde arabe (IMA) de Paris à Djazaïr, une année de l'Algérie en France, contribue à la promotion de la culture arabe et particulièrement algérienne en France et en Europe. Le premier responsable de l?IMA, le Dr Nasser El-Ansari, estime qu'il est «tout à fait naturel que l'Institut du monde arabe participe, avec toute la bonne volonté de son personnel et tous ses efforts, aux manifestations de l'Année de l'Algérie en France, qui consacre la réconciliation par la culture entre les deux pays». En cette circonstance, l'Institut a mis en place un riche programme englobant toutes les formes artistiques. «Nous avons étrenné le programme dès le premier mois, par une série d'activités dont des expositions, des conférences-débats et des colloques, des cycles sur le cinéma algérien, des manifestations sur les arts plastiques, une saison théâtrale et les conférences des Jeudis de l'IMA», a-t-il indiqué, citant parmi les colloques les plus importants ceux organisés à l'initiative de l'institut sur l'Emir Abdelkader et sur «les grandes figures algériennes et françaises du dialogue des civilisations». M. El-Ansari mettra l'accent sur les deux expositions phares de Djazaïr, une Année de l'Algérie en France, en l'occurrence L'Algérie en héritage, art et histoire et Delacroix à Renoir : l'Algérie des peintres». Sur l'apport de cette institution dans la diffusion et le développement de cette culture, le Dr El-Ansari a précisé que «la civilisation arabe, qui a atteint son apogée en pleine époque médiévale en Occident, a été à l'origine de la Renaissance grâce aux connaissances et à la culture qu'elle a véhiculées». «Le rôle de l'IMA, qui reçoit une moyenne d?un million de visiteurs par an, est de faire connaître cette civilisation dans toutes ses dimensions», a-t-il ajouté. Pour lui, l'IMA a acquis une place qui a dépassé les frontières de l?Hexagone, puisque «plusieurs pays européens veulent suivre l'exemple de la France en créant des instituts similaires ou, à défaut, tisser des relations de coopération avec l'IMA». Il a cité l'Italie, l'Angleterre, les Pays-Bas, la Belgique, qui ont abrité plusieurs expositions organisées par l'IMA, dont celle sur le Soudan (1998) accueillie par six pays européens, et celle sur le Yémen, en plus des expositions itinérantes qui sillonnent différentes villes françaises. «L'IMA organise une moyenne de trente expositions artistiques par an, à l'extérieur de Paris, pour promouvoir la culture arabe dans toute la France et en Europe», a conclu M. El-Ansari.