Résumé de la 2e partie n Un soir de pleine lune, trois «lucifériens» invitent leurs adeptes à une «messe» qui marquera les annales des sectes maléfiques. Mais soudain, ils entendent derrière eux le bruit d'une conversation. D'un bond, ils se dissimulent dans les buissons qui bordent le chemin. S'agit-il de promeneurs, d'amoureux, de policiers ? Rien de tout cela : ce sont simplement Christopher, Steve et John, les trois gamins si proprets, sur leurs vélos nickelés. Ils pédalent à toute vitesse en s'encourageant pour ne pas être saisis par la peur dans la forêt trop noire. Mais hélas pour eux, leurs petites bicyclettes d?enfants sont bien incapables de les emmener assez vite au loin. Dès que les trois «lucifériens», dissimulés dans les buissons, comprennent à qui ils ont affaire, ils se rassurent. Michael, dans un réflexe, se persuade qu'en cette nuit de pleine lune, Lucifer, son maître, lui envoie des victimes exceptionnelles pour une «messe noire» hors du commun. En un éclair, les trois adolescents maléfiques bondissent sur le chemin et courent derrière les trois petits vélos. Un instant plus tard les trois gamins, qui ne comprennent rien, sont aplatis au soI. Michael crie un ordre : «Chacun le sien !» Les deux autres n'ont aucun mal à maîtriser une proie... la lune reste indifférente. Deux heures plus tard, Mark, le père de John, trouve que l'absence insolite de son fils dépasse les limites du normal. Il se met sur le seuil de sa villa pour ordonner au gamin, dès qu'il l'apercevra, de rentrer immédiatement. Mais personne n'apparaît. Mark se met alors en contact avec les parents de Steve. En vain. John serait-il chez eux ? L'autre famille est dans la même ignorance, dans la même inquiétude que lui. De même chez les parents de Christopher vers lesquels on se tourne. Chaque famille pense que son enfant s'attarde chez un de ses petits copains. Soudain, l'angoisse saisit les trois familles. Elles décident d'alerter la police. Celle-ci patrouille immédiatement dans tout le quartier, mais sans résultat : aucune trace des enfants, pas plus que des bicyclettes. Où donc ont-ils pu s'égarer ? La nuit devient blanche sous la lune qui luit sans rien révéler de ce qu'elle sait peut-être... Le lendemain, dès le point du jour, les recherches reprennent, s'élargissent. Faute d'indices dans la partie urbanisée de la ville, une patrouille pousse un peu plus loin, vers le parc de Robin-des-Bois. Un policier dont le regard fouille le paysage aperçoit soudain une tache rouge et blanche à la surface d'un des fossés qui évacuent les eaux usées. Qu'est-ce que c?est ? Une basket semblable à celles dont, selon ses parents, Christopher était chaussé hier soir... Le policier se penche à la surface de l'eau, tire sur la basket. Horrifié, il comprend que dans la chaussure, un pied d'enfant est encore enfermé : au bout du pied la jambe et le corps, le cadavre tout entier. Le père de Christopher va passer un mauvais moment dans quelques minutes... Hélas, il n'est pas le seul : en très peu de temps, on retire des eaux les corps des deux autres enfants. Très vite, rien qu'en les regardant, on comprend qu'il ne s'agit pas d'un accident. L'horreur est telle que certains policiers sont pris de vomissements. Qui a pu ainsi torturer les trois pauvres mioches, hier encore si pleins de vie, de rires, d'espoir en l'avenir ? (à suivre...)