«Les règles du jeu sont les mêmes pour tous. On n'a pas besoin d'être un homme pour les comprendre», rappelait la responsable des cours, Vittoria Coppolecchia, dans l'hebdomadaire Der Spiegel. Or «dès qu'un homme est dans la pièce, beaucoup de femmes n'osent plus poser une question sur le foot par crainte qu'on se moque d'elles», poursuit la jeune femme, ancienne joueuse du club du FC Nuremberg. La formation dispensée durant ce séminaire était également pratique puisque les participantes furent invitées à suivre un match de l'équipe masculine de première division du FC Nuremberg. L'Allemagne n'est pourtant pas en reste en ce qui concerne le football féminin : l'équipe nationale est devenue championne du monde en 2003 avant de décrocher une médaille de bronze aux jeux Olympiques d'Athènes en 2004. L'an dernier, l'Allemagne a conquis en juin son sixième titre, le quatrième consécutivement, de championne d'Europe et le club de Turbine Potsdam est tenant du titre de la Coupe de l'UEFA. L'Allemagne va, en outre, présenter un dossier pour organiser la Coupe du monde-2011 de football féminin. Du coup, les succès féminins suscitent un enthousiasme grandissant pour le football qu'il soit masculin ou féminin. «Les femmes s'intéressent de plus en plus au football», assure ainsi Vittoria Coppolecchia. «Avant, les femmes allaient surtout au stade parce que leurs maris ou leurs copains se trouvaient sur le terrain. Aujourd'hui, les femmes vont au stade parce qu'elles aiment ce sport», conclut-elle.