Né le : 9 août 1931 Lieu de naissance : Macéio, Brésil Palmarès international : l Vainqueur de la Coupe du monde de la FIFA, Mexique 1970 l Participation à la Coupe du monde de la FIFA, Italie 1990 avec les EAU l Vainqueur de la Coupe du monde de la FIFA, USA 1994 (adjoint) l Vainqueur de la Copa America 1997 l Finaliste de la Coupe du monde de la FIFA, France 1998 Le symbole du football artistique L'histoire du football brésilien se confond avec celle de Mario Zagallo. Impliqué, dans des rôles différents, dans quatre des cinq titres de champions du monde de la Seleçao, le «Professeur» comme ses joueurs l'ont surnommé est une légende non seulement dans son pays mais encore dans le monde. Pourtant, lui qui a joué aux côtés d'artistes tels Pelé, Garrincha , Didi, Vava et autres Gilmar, a subi le flot des critiques en tant qu'entraîneur, qui le taxaient d'être trop défensif. Mais quels que soient les mécontents, le palmarès du «Lobo» (le loup) fait systématiquement taire tout le monde. Car cet icône du football brésilien a remporté quatre titres de champions du monde. Deux comme joueurs en 1958 et 1962, un comme entraîneur en 1970 et un autre comme assistant entraîneur en 1994. Dans l'histoire du football mondial, Mario Jorge Lobo Zagallo est le seul, avec Franz Beckenbauer, à avoir remporté la Coupe du monde comme joueur puis comme entraîneur. D'ailleurs, ce sont les joueurs qui lui rendent sans doute le meilleur hommage à travers leurs déclarations. L'un des plus prestigieux d'entre eux, Ronaldo, ne tarit pas d'éloge. «Cet homme qui fut l'un des plus grands joueurs brésiliens en son temps, et qui a conquis quatre titres mondiaux a écrit une page d'histoire du football brésilien. C'est un honneur d'avoir travaillé avec lui.» Zagallo avait une conception à part du football. «Nous, au Brésil nous aimons toujours le même football. Mon credo est de donner un plan de jeu. Ensuite liberté complète. Je ne suis pas un dictateur. Comment pourrais-je l'être avec des joueurs qui n'ont pas besoin d'avoir des ordres pour pratiquer le véritable football», insiste-t-il. Le Brésil vivra malheureusement le Mondial 2006 sans l'une de ses légendes puisque à la suite des multiples ennuis de santé, Zagallo est décédé depuis quelques semaines laissant les Auriverde orphelins. n Le saviez-vous ? Adepte des signes, Zagallo était très confiant avant le quart de finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Corée/Japon 2002 contre l'Angleterre. « L'Angleterre est une équipe qui nous porte chance. Je les ai joués trois fois, nous avons gagné à chaque fois et nous avons conquis le titre. C'est ce qui va se passer de nouveau cette fois ». Et la prédiction s'est réalisée.