Développement n Les programmes relatifs au développement de la steppe ont permis la création de 1 898 postes d'emploi permanents et 3 275 autres temporaires. Ces programmes, financés et supervisés par le Haut-Commissariat au développement de la steppe (Hcds), visent à protéger et à organiser l'exploitation des pâturages, améliorer les plantations pastorales et réhabiliter les oasis et les ksour. Dotés d'enveloppes financières conséquentes durant les six dernières années, ces projets ont été concrétisés par la plantation de 9 117 hectares de fourrages et la mise en défens de 504 000 hectares de terres. Ceci a permis la création de 249 postes d'emplois temporaires et la plantation, par 982 concessionnaires, de périmètres agricoles sur une superficie globale de 866 hectares réservés essentiellement à l'arboriculture. La femme rurale s'est vu attribuer dans ce cadre huit batteries pour la promotion de la cuniculiculture, 100 ruches et des quantités de semences pour la production maraîchère, selon le Hcds. Parallèlement, les mêmes services ont procédé à la multiplication des réseaux d'abreuvement de cheptels à travers la réalisation et l'équipement d'ouvrages hydrauliques. Outre l'aménagement de 28 retenues collinaires, 11 djoub et 32 bassins, totalisant un volume de 40 millions de mètres cubes d'eau, 215 unités ont été réalisées et 125 puits équipés. Le Hcds a aussi réhabilité 254 puits pastoraux, en sus de l'aménagement de 4 retenues collinaires, de 5 djoub et de 45 sources. A cela s'ajoute la restauration de 53 450 mètres linéaires de ruisseaux à travers les oasis et les vergers du sud de la wilaya. Les efforts consentis pour le désenclavement des zones éparses se sont traduits par l'ouverture de chemins vicinaux, l'aménagement de 91 km de pistes et le raccordement de 77 foyers au réseau électrique. Pour le Hcds, il est impératif de mettre en place des dispositifs d'urgence pour faire face à l'avancée du sable qui menace l'écosystème steppique, tout en intensifiant l'action de sensibilisation en direction des éleveurs sur la protection du couvert végétal. La protection des pâturages, la diversification des activités en milieu steppique, la mobilisation des eaux superficielles et la promotion de la femme rurale s'avèrent les préoccupations majeures posées en matière de développement de la steppe, souligne-t-on. Quelque 1 503 740 hectares de terres steppiques se trouvent actuellement dans un état de dégradation dans la wilaya de Naâma, déplore-t-on.