Koller : «C'est simplement une déchirure !» l L'attaquant de la République tchèque, Jan Koller, s'est voulu rassurant après être sorti atteint à la cuisse droite lors du premier match de son équipe dans le Mondial-2006 de football contre les Etats-Unis, lundi. Contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps où un forfait pour le reste du tournoi avait été évoqué, la blessure de Koller est «simplement une déchirure», a déclaré le géant tchèque après un examen approfondi dans un hôpital de Gelsenkirchen. «Je vais devoir me reposer pendant quatre jours, mais il existe pour moi une chance de participer encore au tournoi», a-t-il dit. «Je ne vais peut-être pas jouer durant le premier tour, mais si on se qualifie pour les huitièmes de finale, je serai à nouveau disponible.» Messi se dit rétabli et prêt à jouer l Le jeune prodige du football argentin, Lionel Messi, a déclaré, hier, lundi, être «totalement» remis de sa blessure à la cuisse droite et se dit prêt à jouer lors du Mondial-2006, alors que l'Argentine rencontre la Serbie-Monténégro vendredi pour leur deuxième match. «Je suis totalement remis et en condition pour jouer à nouveau. Quand on me fera rentrer, si on me fait rentrer, j'espère que tout se passera pour le mieux», a déclaré le joueur de 18 ans. Le sélectionneur argentin, José Pekerman, avait décidé de ne pas faire entrer Messi pour le premier match du Mondial contre la Côte d'Ivoire (victoire 2-1) samedi. La Fifa juge «bonne» la prestation des arbitres l La Fédération internationale de football (Fifa) a jugé «bonne», hier, lundi, la prestation des arbitres durant les six premières rencontres du Mondial-2006. «Le monde entier a pu voir que les prestations des arbitres jusque-là étaient bonnes», a déclaré Markus Siegler, le directeur de la communication de la Fifa à Berlin. «Il y a toujours des petites choses à améliorer», a-t-il toutefois ajouté. Quelques heures plus tard naissait la première polémique – sans conséquence sur le score de la rencontre – durant le match opposant l'Australie au Japon qui s'est terminé par la victoire (3-1) des Australiens. Le surprenant retour de Pfister l Trois jours après avoir annoncé en larmes aux Eperviers du Togo qu'il quittait son poste de sélectionneur, l'Allemand Otto Pfister a pris tout le monde à contre-pied en annonçant, hier, lundi, qu'il acceptait de revenir, la veille de leur premier match face à la Corée du Sud. Depuis le départ du technicien allemand dans la nuit de vendredi à samedi en raison d'un conflit entre ses joueurs et leur Fédération sur la question des primes de participation au Mondial, le Togo s'est empêtré dans une crise insoluble. Pfister, doyen à 68 ans des sélectionneurs engagés dans l'épreuve, avait estimé que ces querelles internes ne lui permettaient plus de travailler correctement. Il n'avait pas supporté les séances d'entraînement interrompues par des négociations entre joueurs et fonctionnaires togolais. Les sélectionnés réclamaient une prime de 155 000 euros, puis de 120 000. Ils avaient même menacé de faire grève, voire de ne pas participer au Mondial. Maradona rend visite à la sélection l L'ancienne gloire argentine Diego Maradona a rendu visite à l'équipe d'Argentine hier lundi à Herzogenaurach, à 27 km de Nuremberg (sud), deux jours après sa victoire contre la Côte d'Ivoire (2-1). Le Pibe de Oro est venu après l'entraînement matinal des joueurs de la sélection «albiceleste» avec sa fille Giannina et son ex-femme Claudia Villafane. «Les joueurs sont très affûtés. Les titulaires savent très bien que s'ils commettent un faux pas, les remplaçants sont là, prêts», a déclaré Maradona après avoir déjeuné avec eux dans l'hôtel du camp de base. «Le plus important, c'est que j'ai vu un groupe exceptionnel, un groupe de barbares», a-t-il ajouté. La présence du capitaine des champions du monde 1986 a provoqué un trouble parmi les médias qui couvraient la conférence de presse du défenseur Gabriel Milito et du gardien Leo Franco, la salle se vidant presque entièrement à l'arrivée du mythique n° 10. Essam Abdullah el-Fatah a reconnu son erreur l L'Egyptien Essam Abdullah el-Fatah, arbitre du match Australie - Japon (3-1), a reconnu avoir fait une erreur en validant le but japonais litigieux, a affirmé le gardien de but australien Mark Schwarzer. «Je suis venu voir (l'arbitre) quand l'un des Japonais était blessé dans notre surface cinq minutes après le but et je lui ai dit : Monsieur l'arbitre, qu'est-ce qui s'est passé? et il a répondu : Désolé, j'ai fait une erreur», a raconté Schwarzer. Essam Abdullah el-Fatah a accordé le but au Japon, permettant à celui-ci de mener 1 à 0, alors que Schwarzer avait été déséquilibré par Yanagisawa puis bousculé par Takahara. L'arbitre «a dit après le match à Mark Viduka (capitaine de l'Australie) que Dieu avait été avec lui parce que le résultat nous a finalement été favorable et qu'il savait qu'il avait fait une grosse erreur», a ajouté Schwarzer. «C'est grand de sa part d'admettre cela», a reconnu le portier des Socceroos. Les Auriverde très cotés l Pour l'entrée en lice très attendue du Brésil, contre la Croatie mardi à Berlin, 591 journalistes de la presse écrite et 122 de la TV et de la radio vont prendre place dans les tribunes, accompagnés pas près de 190 photographes répartis entre pelouse et gradins. Autant de chanceux puisque selon la Fédération internationale (Fifa), ils sont 586 journalistes à s'être inscrits sur liste d'attente pour accéder à la tribune de presse, tandis que 169 photographes espèrent, eux, accéder à la pelouse. Fausse alerte ! l Un homme et une femme de Griesheim (Centre) ont reçu la visite inattendue d'un commando spécial de la police allemande alerté par des voisins après la victoire de l'équipe mexicaine contre l'Iran dimanche soir. Les voisins avaient indiqué avoir entendu des coups de feu et des gémissements. Une fois sur place, la police a également entendu un grand vacarme : les deux amateurs de football avaient simplement fait éclater des ballons dans leur appartement. Quant aux gémissements, la police n'émet que des hypothèses. Mauvais moment l Le gardien mexicain Oswaldo Sanchez, rentré brièvement au pays pour enterrer son père, mort d'une crise cardiaque avant le début du tournoi, assure que le défunt lui «a donné un coup de main» pour battre l'Iran (3-1). «Le Mexique peut être content parce que c'est la victoire dont l'équipe avait besoin pour ses débuts. Et surtout je suis heureux parce que j'ai fait plaisir à mon père, qui rêvait que son fils défende les buts du Mexique.» Pub interdite l Des représentants de la Fifa ont interdit la distribution gratuite du fameux pain d'épices de Nuremberg aux journalistes présents au match Mexique-Iran dimanche au stade de Nuremberg (Sud) au motif que le nom du fabricant figurait sur l'emballage, a indiqué lundi un porte-parole de la ville. Le pâtissier n'était pas autorisé à faire de la publicité dans le stade dans la mesure où il ne fait pas partie des parraineurs officiels du Mondial. Les journalistes ont tout de même pu goûter à cette spécialité de Nuremberg. «Nous avons simplement retiré les pains d'épices de leurs emballages», a expliqué le porte-parole.