Le grand sorcier de Mexico se livre, deux fois par jour, à un rituel, invoquant la «Santa muerte», pour protéger et porter chance à la sélection du Mexique qui participe à la Coupe du monde de football en Allemagne. Devant l'image d'un squelette en plastique vêtu du maillot vert de la sélection aztèque et tenant un ballon dans les mains, Antonio Vazquez, allume sept bougies (un chiffre clé de la mythologie maya), un cigare, des bâtons d'encens et prononce des oraisons. Le rite a deux fonctions, explique-t-il, «protéger l'équipe d'agressions magiques, des sortilèges et de créer une ambiance positive, pour qu'ils soient unis». Le sorcier craint particulièrement le match contre l'Angola, un pays où se pratique une sorcellerie «plus cérémoniale» et plus «intimidante», selon lui. Son travail ne contribuera pas à ce que le Mexique «joue un bon football, mais à la bonne humeur (du groupe)». Le grand sorcier de Mexico prévoit une victoire en finale de l'Allemagne contre le Brésil, et que le Mexique se qualifiera pour les quarts de finale et que l'équipe marquera plus de buts que lors de ses précédentes campagnes en Coupe du monde.