Constat n Même si les commodités ne s'y prêtent pas, des couples, des familles et des jeunes n'hésitent pas à devancer l'été. Encouragés par un soleil radieux et une température clémente ne dépassant pas les 26°, de nombreux étudiants sont venus, en cette belle journée du mois de juin, à la plage de Sidi Fredj pour oublier, nous confient-ils, le quotidien et le stress des examens. Instants de rêverie pendant lesquels ce groupe d'une vingtaine de jeunes, tous étudiants à l'Institut national de gestion, parlent de leurs projets d'avenir dans une ambiance hâbleuse. La sécurité et la beauté du paysage sont les principaux éléments qui ont dicté le choix de cette plage, déclare «Imilio», 22 ans, un habitué de cet endroit. Fan de mode italienne, Kamel est plutôt fier de ce surnom qu'il porte depuis quelques années déjà. «C'est devenu comme un rite. En période d'examens, on vient sur cette plage pour décompresser et se changer les idées», explique-t-il. Les jeunes étudiantes, elles aussi, semblent y trouver leur compte. «J'adore déambuler sur les plages, sans être exposée au regard curieux des uns et des autres. Sidi Fredj nous offre cette possibilité. Nous regrettons, toutefois, l'absence de certaines commodités à l'image des sanitaires et des supérettes», affirme Amel, une belle brune frêle aux yeux noisette. A quelques encablures de Sidi Fredj pointe Azur-Plage où les premiers parasols ont déjà fait leur apparition, même si en cette période elle reste relativement déserte. Certains estivants, dont des couples, des familles, des jeunes n'hésitent toutefois pas à devancer de quelques semaines la saison estivale et viennent s'offrir des baignades. La plage est, pour cette catégorie, un moment de contemplation, de sérénité. «En été, ce site est envahi par des milliers d'estivants, il est donc moins recommandé aux personnes en quête de quiétude», estiment ces jeunes mariés. Même constat à Palm-Beach, habituellement prise d'assaut. Le grand rush est prévu dès l'entame de la période des congés annuels, dans deux ou trois semaines.